Les facultés de médecine québécoises se réjouissent des résultats du processus d’admission en résidence. À l’issue du deuxième tour du jumelage, coordonné par le Service canadien de jumelage des résidents (CaRMS), 894 futures résidentes et futurs résidents ont été jumelés et entameront leur formation cet été, dont 458 en médecine de famille.
Il s’agit d'une des plus grandes cohortes de futures et futurs médecins de famille qui entreprendront leur résidence dans cette spécialité passionnante et polyvalente. Cette relève dont le Québec a besoin sera déployée dans des milieux de formation stimulants qui s’étendent aux quatre coins de la province. Ces résidentes et résidents seront notamment appelés à fournir des services à une population très diverse, en particulier dans les régions où une pénurie de services médicaux continue d’être observée. Plus de 51 % des places comblées en résidence le sont en médecine de famille. Ces nombres pourraient continuer d’augmenter dans les prochaines années, car les facultés accueilleront de plus grandes cohortes d’étudiantes et d’étudiants en médecine dès l’automne 2024.
Les quatre facultés de médecine sont en action pour valoriser la pratique en médecine de famille et pour accroître l'attractivité des milieux de formation partout au Québec, tout en assurant une formation de grande qualité à ces futures et futurs médecins. Ces efforts portent leurs fruits : de 2010 à 2024, nous constatons une augmentation de 36 % des admissions annuelles en médecine de famille.
Le doyen de la Faculté de médecine de l’Université Laval, Julien Poitras, à titre de président de la Conférence des doyens des facultés de médecine des universités du Québec reçoit avec un regard positif ce jumelage.
« Nous sommes très encouragés des résultats du jumelage CaRMS 2024 et fiers de nos communautés, de nos étudiantes et de nos étudiants ainsi que de nos partenaires de formation. La responsabilité sociale est au cœur de nos actions. Nous nous sommes mobilisés pour promouvoir nos milieux de formation et pour valoriser la pratique en médecine de famille, notamment dans les secteurs où les besoins sont criants. Ce travail de collaboration permet des résultats concrets qui ont un impact sur la santé de la population québécoise et nous continuerons nos efforts. »