Rappelons que ces concours sont organisés par l'Acfas et par le CRSNG dans le but de célébrer l'image comme moyen de communication scientifique dans tous les domaines de la connaissance. Les organisateurs récompenseront les trois œuvres les plus remarquables parmi les 20 images finalistes de chaque concours. De plus, un prix du public sera décerné à l'œuvre qui aura recueilli le plus de votes d'ici le 22 septembre.

Pour voter, il suffit de visiter les expositions virtuelles et d'exprimer vos préférences sur les pages La preuve par l'image et Science Exposed.

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Une approche thérapeutique qui a fait ses preuves
La curiethérapie, qui utilise des sources radioactives près ou dans une tumeur cancéreuse, a démontré son efficacité depuis des décennies dans le traitement de cancers, notamment celui de la prostate et ceux d'ordre gynécologique. Comme la radiation ne passe pas à travers la peau ni les organes avoisinants, cette méthode permet de traiter un cancer de façon ultra précise.

«On essaie depuis 100 ans de remplacer la curiethérapie par des technologies externes coûtant des millions de dollars et jusqu'à présent, il n'a pas encore été possible d'obtenir de meilleurs résultats que ceux atteints par la curiethérapie», lance Éric Vigneault, médecin titulaire enseignant agrégé à la Faculté de médecine et titulaire de la Chaire de recherche en curiethérapie.

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Ses recherches pionnières, ses études internationales à grande échelle et sa capacité remarquable à mobiliser la communauté scientifique ont permis de développer des outils technologiques et méthodologiques qui ont significativement amélioré la prédiction des risques de la maladie, en favorisant notamment la prévention, la détection précoce et les traitements ciblant les femmes les plus susceptibles d'en bénéficier.

Sa profonde motivation pour accélérer le transfert des connaissances et l'intégration de ses découvertes dans le système de santé lui ont permis de diriger, depuis 2001, l'une des plus grandes équipes interdisciplinaires et internationales sur la susceptibilité génétique au cancer du sein, réunissant plus de 25 chercheurs biologistes, généticiens, épidémiologistes, cliniciens et éthiciens de l'Amérique du Nord et de l'Europe.

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« Je suis moi-même mère de trois enfants et je dois constamment jongler avec les impératifs du quotidien pour concilier vie professionnelle, familiale et personnelle. J'ai dû consulter une orthophoniste pour ma fille pendant un court laps de temps, quelques séances à peine. Malgré tout, ça a été un déclic pour moi. J'ai réalisé de manière concrète que l'ergothérapie, comme l'orthophonie, peut avoir des répercussions sur les parents et l'équilibre familial », témoigne Marie Grandisson.

À la genèse du projet se trouve donc un constat : les données scientifiques montrent l'efficacité d'un coaching parental et d'un programme d'exercices à la maison, mais il ne faut pas pour autant supposer qu'une intervention en ergothérapie va uniquement améliorer la qualité de vie d'une famille. Par exemple, un enfant autonome dans l'habillement, qui maîtrise mieux boutons et lacets, allège bien sûr la tâche parentale, mais pour y arriver, il faut parfois que le parent s'absente du travail (avec tous les tracas que ça peut engendrer), qu'il restreigne le temps de loisirs de la famille ou qu'il change la routine des autres enfants.

« Il est donc important de conscientiser les ergothérapeutes à la charge qu'une intervention, même bien intentionnée, peut représenter pour un parent », souligne la professeure Grandisson.

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«Les estrogènes sont des hormones que nous associons typiquement à la femme, mais les hommes en produisent aussi, quoiqu'en plus petites quantités. Elles proviennent principalement des testicules et, indirectement, des glandes surrénales qui produisent des précurseurs d'estrogènes», précise le responsable de l'étude, Étienne Audet-Walsh, professeur à la Faculté de médecine, chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en vulnérabilités métaboliques des cancers hormonosensibles.

Chez près de 95% des hommes qui ont un cancer de la prostate, les tumeurs prolifèrent en réponse aux androgènes, les hormones sexuelles dites masculines. C'est pour cette raison que les traitements qui ciblent ces hormones font partie des interventions régulièrement utilisées pour traiter ce cancer. «Ces traitements fonctionnent pendant un certain temps, mais leur efficacité disparaît avec le temps. Nous avons voulu savoir si les estrogènes et leurs récepteurs pouvaient être en cause», explique le professeur Audet-Walsh.

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Le doyen Julien Poitras et la vice-doyenne au développement professionnel, à la pédagogie et à la responsabilité sociale Emmanuelle Careau ont souhaité, par le truchement d’une vidéo, que les activités proposées lors de cette journée soient des outils concrets, une source de bienfait et de réflexion. 

La pleine conscience au cœur de l’enseignement en sciences de la santé
La neuropsychologue et chercheuse au Center for Mindfulness and Compassion du Département de psychiatrie de l’Université Harvard, Nancie Rouleau, a prononcé la conférence d’ouverture. Elle a donc expliqué cette habileté de la présence attentive de la pleine conscience et ses bienfaits. 

Se ramener à soi
La professeure Rouleau suggère notamment d’accueillir toutes les expériences, connues ou répétitives, comme si c’était la première fois, et idéalement avec curiosité, patience et non jugement. En d’autres termes, laisser l’expérience être ce qu’elle est, c’est-à-dire nouvelle. Des études démontrent que 52% du temps éveillé se passe ailleurs, la course ne se mène donc pas vers soi, car l’esprit et la volonté se dépensent ailleurs. La distraction est subtile et c’est important d’en prendre conscience. L’exercice de la pleine conscience permet une meilleure santé, soutient la conférencière, dans la mesure où il est priorisé. Elle ajoute que le meilleur moment pour instaurer une telle pratique est quand ça va bien, car lorsque ça va mal, le moment est mal choisi pour chercher et instaurer de nouveaux outils pour reprendre la forme.

Vivre dans ce moment
La notion de temps ne se quantifie pas, le temps est impalpable. Le développement de la conscience de notre propre vie est donc un travail de longue haleine, car le flot de pensées ne définit pas qui nous sommes. Pour y arriver, la conférencière suggère de devenir le témoin, le spectateur distinct de notre expérience, c’est-à-dire sans s’identifier au moment présent. Afin de rendre la théorie plus concrète, elle a mené l’exercice de la pleine conscience et à la compassion auprès de toutes les personnes présentes dans la salle.

Plusieurs bénéfices surviennent avec l’habitude de cette pratique : réduction du stress, performance au travail, comportements prosociaux, modifications neurophysiologiques. Sur le plan de la santé physique : amélioration de la santé cardio-vasculaire et immunitaire et la santé mentale y gagne aussi par une réduction de l’anxiété, de la dépression et des dépendances.

Par la suite, les participants et participantes ont fait un choix parmi les sept ateliers pédagogiques : exercer un leadership mobilisateur en enseignement; Le temps perçu par les Premières Nations; Équité, diversité et inclusion : concepts, approches et pistes d’action; Comment prendre le temps en supervision; Au rythme de l’IA : intégrer les agents conversationnels en contexte pédagogique; Développer les compétences pour et par la recherche : de l’encadrement à l’action; Saisir le temps : la classe inversée en grand groupe. 

Plusieurs exposants se sont regroupés à l’Atrium Jean-Guy-Paquet pour le Salon de l’innovation et la visite des kiosques a semblé répondre à des besoins. 

L’après-midi a débuté avec la conférence de la médecin de famille Léa Hoff sur LifeStyle Medicine et prescrinature sur l’importance, entre autres, des habitudes alimentaires. L’assistance s’est ensuite dispersée vers l’un des cinq ateliers de bien-être : chorale, massoballe, danse en ligne, Mindful Self Compassion et marche sociale.

Prendre le temps de saisir la beauté et la partager
La conférence de l’écrivaine québécoise d’origine vietnamienne Kim Thùy a clôturé la Journée. Relatant plusieurs expériences personnelles, l’écrivaine a multiplié les exemples pour converger vers le thème de prendre le temps. Nul doute que son parcours de petite fille arrivée comme réfugiée au Québec a relevé à un haut niveau sa capacité d’adaptation et aiguisé son regard sur les fruits qui se sont développés avec le passage du temps. 

« On était du Sud du Vietnam, nous étions persécutés parce que nous étions les perdants de la guerre […] mes frères allaient avoir 18 ans et ils auraient été envoyés directement sur les champs de bataille, ils n’auraient pas pu faire leur admission à l’université […] seules les familles du Nord pouvaient envoyer leurs enfants. L’éducation était la raison principale pour laquelle on a quitté le Vietnam. C’est pourquoi je veux toujours apprendre encore et encore […] L’humain est extraordinaire, car il sait s’adapter aux changements. » a relaté Kim Thùy. 

Même dans le camps de réfugiés qualifiés de temporaire, la mère de Kim a statué un petit espace autour d’une roche pour tenir une école. Les enseignants du camps y partageaient sans ambages leurs connaissances. Un professeur l’a beaucoup marquée, au-delà des mathématiques et de la langue anglaise, il semait la joie, il enseignait avec un grand sourire, sa classe était toujours la plus nombreuse.

« La matière première qu’on apprend, c’est parfois l’inattendu en-dehors du cours lui-même et les fruits peuvent arriver 30, 40 et 50 ans plus tard. » a-t-elle ajouté.

Vivre dans ce passage du temps
Elle a aussi raconté que l’instabilité de ce pays en conflit avait de nombreuses incidences et qu’il était difficile, sinon impossible de planifier la vie quotidienne, notamment sur leur approvisionnement en nourriture. Cela a fait en sorte qu’ils ne pouvaient rien décider d’avance pour un repas et que le lâcher-prise était la meilleure voie à emprunter. À ce sujet, elle avance qu’il est peut-être plus difficile de pratiquer le lâcher-prise dans notre société organisée puisque nous sommes dans un pays « parfait ». « Moi, je sais que tout est éphémère, je sais que je dois prendre tout ce qui est là.»

La langue et le temps
L’écrivaine a fait une remarque sur le temps en comparant la langue vietnamienne à la française. La langue vietnamienne s’écrit toujours à l’infinitif, Kim Thùy mentionne que les Vietnamiens se comprennent sans utiliser les temps de verbe. Elle soutient que cela les place davantage dans le moment présent alors que la langue française a beaucoup pensé et développé le temps.

« Il y a le passé simple, le passé composé et même le futur antérieur, la langue française nous oblige à réfléchir au temps tout le temps. Contrairement à la langue française, la langue vietnamienne n’a pas de si, on n’a pas de plan B. » 

Elle a terminé sa conférence par un poème d’Ernst Jandl qu’elle voulait partager à l’ensemble des professionnels et professionnelles de la santé dans la salle : être allongé contre toi, je suis allongé contre toi, tes bras me tiennent. Tes bras tiennent plus que ce que je suis. Tes bras tiennent ce que je suis quand je suis allongé contre toi et que tes bras me tiennent. « Merci de nous tenir et de nous porter… merci et merci encore. » a-t-elle conclu.

L’ambassadrice du Mois de la pédagogie Danielle Saucier a résumé de façon concise la Journée annuelle de l’enseignement. Elle a notamment dit repartir avec de précieux outils pour exercer la pleine conscience dans toutes ses relations. S’ouvrir sans jugement, réaliser des actions pour mieux vivre maintenant et pour la suite, autant sur le plan personnel que pour son rôle d’enseignante. « En terminant, je vous souhaite de vivre heureux! » a-t-elle conclu.

Lundi 13 mai
Colloque 101 - Favoriser l’excellence et l’intégrité dans la diffusion des résultats de recherche en santé
Responsables ULaval : Amédé Gogovor et France Légaré

Colloque 114 - Les soins d’affirmation de genre pour les personnes transgenres francophones au Canada
Responsables ULaval : Stéphane Bolduc et David Brownell

Colloque 120 - Faire vivre les savoirs infirmiers au cœur de la francophonie : une contribution à une pensée disciplinaire vivante
Responsables ULaval : Marie-Soleil Hardy, Clémence Dallaire et Nisrine Moubarak

Colloque 310 - Le français parlé dans les médias : pratiques langagières non standardisées, attitudes et représentations dans les formats médiatiques oraux associés au divertissement
Responsables ULaval : Kristin Reinke, Guylaine Martel, Ann-Frédérick Blais et Gynette Tremblay

Colloque 555 - Synergie IA-santé-éducation : repenser la formation et le développement professionnel continu en santé à l’ère du numérique
Responsable ULaval : Nadia Naffi

Mardi 14 mai
Colloque 430 - L’immigration au Québec et ailleurs : complexité des trajectoires
Responsable ULaval : Adèle Garnier

Colloque 442 - Aux marges de la procréation médicalement assistée : nouvelles populations, techniques et normes
Responsable ULaval : Vincent Couture

Colloque 533 - Orientation scolaire : perspectives, enjeux et défis
Responsable ULaval : Vicky Prévost

Colloque 618 - Colloque conjoint RRECQ – Institut EDS – Recherche en durabilité et circularité : perspectives transdisciplinaires
Responsables ULaval : Marc Journeault et Stéphane Roche

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« La prééclampsie est causée par une mauvaise implantation du placenta dans l'utérus, ce qui fait en sorte que le sang se rend moins bien jusqu'au bébé. Pour compenser, la pression artérielle de la mère augmente, ce qui peut se répercuter sur le fonctionnement de ses reins, de son foie et de son cerveau. Le problème est généralement diagnostiqué après la 20e semaine de grossesse. Lorsque la prééclampsie devient sévère, les médecins n'ont d'autre choix que de procéder à l'accouchement, même si le développement du fœtus n'est pas terminé », explique Emmanuel Bujold, professeur à la Faculté de médecine de l'Université Laval, chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval et obstétricien-gynécologue au CHU de Québec.

Il existe heureusement une façon très efficace pour prévenir cette forme d'hypertension. « La prise quotidienne d'aspirine à partir de la 11e ou 12e semaine de grossesse prévient jusqu'à 90 % des cas de prééclampsie qui conduisent à des accouchements avant la 34e semaine de grossesse. Le défi consiste à identifier très tôt les femmes enceintes qui doivent prendre de l'aspirine », souligne le professeur Bujold.

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Les lauréates de 2024:

• Prix Michel-Vincent : Arielle Beaudoin 
• Prix Pierre-Savard : Alexia Falle
• Prix Guy-Drolet : Marie-Pier Foster

Le directeur du programme et professeur, Darren Edward Richard a souligné fièrement leur parcours inspirant, leur persévérance inégalée et leur esprit de collaboration. 

Le doyen de la Faculté de médecine, Julien Poitras et la vice-doyenne aux études, Marie Audette ont pris le temps de venir voir les affiches et discuter avec les étudiantes et étudiants.

Nous leur souhaitons bon succès pour la suite de leur cheminement.

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HÔPITAL DES NOUNOURS UNIVERSITÉ LAVAL
L’Hôpital des Nounours Université Laval offre une solution innovante pour combler le manque de ressources éducatives juvéniles sur la santé. Les étudiantes et étudiants impliqués, issus des nombreux domaines de la santé, utilisent une approche ludique, pédagogique et interactive pour sensibiliser les jeunes enfants aux soins de santé et aux multiples possibilités de carrière y étant rattachées. Grâce à des consultations médicales pour les peluches, des démonstrations de premiers secours, de même que la simulation de chirurgies et d’imagerie médicale, les jeunes acquièrent une compréhension pratique des différentes facettes de la santé et de l’importance des soins préventifs.

Catégorie « Projet Parascolaire » 

MINI-ÉCOLES DES SCIENCES DE LA SANTÉ DE L’UNIVERSITÉ LAVAL
Le projet des Mini-écoles des sciences de la santé de l’Université Laval organise des séjours d’échange entre des personnes étudiantes de différents domaines en sciences de la santé de l’Université Laval et des membres de communautés autochtones. Il vise à promouvoir l’éducation et la santé des enfants et des personnes adolescentes des Premières Nations et à encourager leur persévérance scolaire via des activités ludiques et des ateliers éducatifs. Une multitude de sujets y sont abordés comme les saines habitudes de vie, la sexualité et la santé mentale. Les étudiantes et étudiants ont ainsi la chance d’acquérir une meilleure connaissance des enjeux de santé spécifiques aux communautés autochtones et peaufinent leur sensibilité culturelle et leur sens de responsabilité sociale.

Catégorie « Personnalité »

MARIE-ÈVE CLOUTIER
Marie-Ève est vice-présidente au développement durable du Regroupement des étudiants en médecine de l’Université Laval. Elle veille aux bonnes pratiques en matière de développement durable dans l’organisation de toutes les activités du regroupement et supervise ses 35 sous-comités pour garantir le respect des politiques. Elle est aussi vice-présidente plein air du comité Sport et Plein Air Médecine, le SPLAM, planifiant les activités et y contribuant en tant que guide. Marie-Ève est également membre de l’Équipe de Prévention et d’Intervention en Premiers soins des Étudiants en Médecine, en plus de participer à diverses levées de fonds, comme celle du Défi têtes rasées de l’Université Laval qui récolte des dons pour l’organisme Leucan.

ANOUK GRENIER-GAGNON
Étudiante au doctorat en médecine, Anouk fait fi de son emploi du temps chargé pour s’investir pleinement dans ce qui la passionne, le développement de son sport, le flag-football. Présidente et trésorière du comité exécutif du Club de flag-football de l’Université Laval, elle contribue non seulement à faire rayonner ce sport sur le campus, mais également dans les écoles primaires, secondaires et les cégeps. En plus de son implication sportive, Anouk a été vice-présidente aux partenariats des Medgames 2023, le plus grand événement sportif, artistique et social dédié aux étudiantes et étudiants des facultés de médecine au Canada. Sa recherche de financement a d’ailleurs permis d’amasser plus de 150 000 $ pour cet événement.

ROXANE CÔTÉ
Roxane est coprésidente des Mini-écoles des sciences de la santé. Comme elle s’y implique depuis 4 ans, elle est une référence pour ses collègues dans l’organisation de leurs activités. Cofondatrice du Club de flag-football de l’Université Laval en 2021, elle siège sur son conseil d’administration et s’occupe du sous-comité Visibilité et réseaux sociaux. Elle a notamment participé à la mise sur pied de plusieurs nouveaux projets comme le tout premier Tournoi provincial de flag-football de l’Université Laval, la création d’une ligue de niveau collégial et la participation aux Célébrations Fillactive. Enfin, elle s’est impliquée dans le projet l’Hôpital des Nounours.

Catégorie « Personnalités 1er cycle »

JULIETTE BREAULT
Coprésidente de l’Hôpital des Nounours Université Laval et des Mini-écoles des sciences de la santé de l’Université Laval, Juliette mène de front plusieurs implications tout en poursuivant un doctorat de premier cycle en médecine. Elle est responsable de la prise de notes pour les personnes étudiantes en situation de handicap à qui elle offre ses documents et outils pédagogiques. Elle est entraîneuse pour une équipe de volleyball au secondaire et collabore avec l’organisme le Diplôme avant la Médaille.

ROXANE CÔTÉ
Roxane est étudiante en médecine, membre du conseil d’administration du Club de flag-football de l’Université Laval et coprésidente du comité des Mini-écoles des sciences de la santé de l’Université Laval. Impliquée dans plusieurs projets touchant les Premières Nations, elle ne manque aucune occasion d’assumer son leadership. C’est en se gardant bien occupée qu’elle réussit à trouver un équilibre de vie. Les compétences acquises grâce à ses diverses expériences et implications font d’elle une pharmacienne, une future médecin et une citoyenne plus engagée et consciente des différents enjeux sociaux.

Catégorie « Personnalités 2e et 3e cycles »

KELLY GODBOUT
Étudiante au doctorat en médecine moléculaire, Kelly est passionnée par les maladies génétiques. Collaboratrice pour l’émission Moteur de recherche de Radio-Canada, elle est également conférencière invitée lors de multiples événements où elle partage ses connaissances et sa passion pour les sciences autant au grand public qu’aux scientifiques. Elle a d’ailleurs organisé et animé un atelier scientifique intergénérationnel (enfants, parents, grands-parents) pour la municipalité de Saint-Vallier. Bien qu’elle consacre plus de 55 h par semaine à son projet de recherche, elle parvient tout de même à siéger à des comités de projets étudiants et à donner du temps à la ferme Alpagas Amazone.

«De nouvelles pandémies sont certainement à craindre dans l'avenir et il est de notre devoir d'être prêts à y faire face. Grâce à ce nouveau centre national de recherche pour la préparation aux pandémies annoncé aujourd'hui, l'Université Laval, le Québec et le Canada seront en position de force pour prévenir, détecter et mitiger l'effet de ces maladies, contribuant ainsi à l'effort international pour contrer les problèmes de santé publique et protéger les populations», a déclaré la rectrice de l'Université Laval, Sophie D'Amours.

Ce nouveau centre national, soutenu par le Pôle de préparation aux pandémies de l'Est du Canada, consistera en deux composantes interreliées qui répondront à d'importantes lacunes observées dans l'écosystème canadien de recherche et de mise au point de vaccins au cours de la dernière pandémie: une colonie de primates non humains et un laboratoire de niveau de confinement biologique NC3 spécialement conçu pour accueillir ces animaux.

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Centre national de primatologie pour la préparation aux pandémies

Le premier projet, dans lequel le gouvernement fédéral investit 42 M$, porte sur la mise sur pied d'un Centre national de primatologie pour la préparation aux pandémies. Ce projet sera dirigé par Jérôme Estaquier, professeur à la Faculté de médecine de l'Université Laval. Les autres membres de la communauté universitaire qui sont associés au projet sont Mariana Baz, Jean-Mathieu Beauregard, Jacques Corbeil, Arnaud Droit, Louis Flamand, Sandra Isabel et Denis Leclerc, tous de la Faculté de médecine.

Du labo aux essais cliniques: objectif 100 jours

Le projet Biologics RAMP-UP, dirigé par Gregory De Crescenzo, de l'École Polytechnique de Montréal, et codirigé par la professeure Sophie Gobeil, du Département de biochimie, de microbiologie et de bio-informatique de l'Université Laval, vise à raccourcir les délais entre les découvertes réalisées en laboratoire et la réalisation d'essais cliniques.

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De son côté, Ismaël Diouf a aidé l’équipe masculine de basketball à remporter le premier titre national de son histoire. L’étudiant-athlète en kinésiologie a été nommé joueur par excellence du Championnat canadien U SPORTS. Ses performances incroyables lui ont permis d’être sélectionné au premier rang du repêchage de la Ligue élite canadienne de basketball par l’Alliance de Montréal.

Leduc et Diouf ont également brillé en remportant respectivement le prix étudiante-athlète de l’année en sport individuel et d’étudiant-athlète de l’année en sport collectif.

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Nos finissantes et finissants sont fins prêts à mettre en pratique tous les apprentissages réalisés au cours de leurs deux années de formation. 

Nous leur souhaitons bon succès dans leur stage et pour la suite de leur carrière professionnelle.

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« C'est tout un honneur de représenter le Canada! », lance Michael Morin, directeur des opérations médicales à la Clinique du PEPS et physiothérapeute du sport. Seuls trois physiothérapeutes au pays ont été sélectionnés pour participer aux Jeux olympiques de Paris.

Il était surpris lorsqu'il a reçu l'appel du Comité olympique canadien. Âgé de 39 ans, il est parmi les plus jeunes.

« Je pensais vivre cette expérience vers la fin de ma carrière, car ce sont souvent des personnes avec beaucoup d'expérience. J'ai 15 ans d'expérience, mais c'est quand même jeune pour ma profession. Je suis prêt à relever le défi! »

Michael Morin est fier de mettre son expertise à profit, lui qui a investi grandement dans sa formation. Après le baccalauréat, il a poursuivi aux cycles supérieurs avec une maîtrise en sciences de l'activité physique pour se spécialiser dans la physiothérapie du sport. Il a aussi obtenu un Fellowship du Canadian Academy of Manipulative Physiotherapy et un diplôme de Sport Physiotherapy Canada (SPC). Il a également été formé pour la puncture physiothérapique avec aiguilles sous le derme et pour prescrire des radiographies.

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Contrairement à l’externat traditionnel qui se déroule principalement dans les hôpitaux de Québec, l’externat longitudinal intégré permet une période d’apprentissage d’un an presqu’entièrement en région. Cette formation propose une expérience clinique précoce et continue en médecine de famille tout en donnant accès à d’autres spécialités médicales. Les étudiantes et étudiants ont aussi la possibilité de suivre la patientèle durant leur parcours de soins. En plus des établissements d’Amqui et de Rivière-du-Loup, l’Hôpital régional de Rimouski, l’Hôpital de Matane et l’Hôpital de Notre-Dame-du-Lac accueillent des étudiantes et étudiants à l’ELI depuis quelques années déjà 

La présence de ces externes témoigne de la volonté de la Faculté de médecine de l’Université Laval de valoriser et de promouvoir la pratique médicale hors des grands centres. Cette entente de collaboration avec le CISSS du Bas-Saint-Laurent s’inscrit en continuité avec l’offre de doctorat en médecine à Rimouski depuis l’automne 2022. À ce jour, 38 étudiantes et étudiants poursuivent leurs études au pavillon d’enseignement de la médecine de Rimouski.

« La présence accrue de futures et futurs médecins dans les hôpitaux du Bas-Saint-Laurent apporte une valeur ajoutée et un dynamisme à notre organisation. Cela démontre qu’il est possible de former des médecins localement et ça facilite aussi le recrutement. »

Dr Jean-Christophe Carvalho, président-directeur général du CISSS du Bas-Saint-Laurent

« L’externat longitudinal intégré apporte une richesse supplémentaire à l’expérience étudiante par une exposition à la pratique médicale de première ligne reposant sur des besoins locaux, ceux des gens de la région du Bas-St-Laurent. Cette immersion favorise non seulement le développement de compétences cliniques solides, mais également une compréhension approfondie des enjeux de santé propres aux diverses communautés du Québec. » 

Dr Julien Poitras, doyen de la Faculté de médecine de l’Université Laval 

À propos de la Faculté de médecine de l’Université Laval
La Faculté de médecine de l’Université Laval poursuit le déploiement de la formule d’ELI de type communautaire partout dans l’Est-du-Québec afin de valoriser et de promouvoir la pratique médicale hors des grands centres. Cette entente de collaboration dans la formation de médecins vise, entre autres, à offrir le doctorat en médecine à Lévis Québec et Rimouski. L’initiative est réalisée dans le cadre d’un partenariat entre l’Université Laval, le CISSS du Bas-Saint-Laurent, le CISSS de Chaudière-Appalaches, l’Université du Québec à Rimouski, de même qu’avec les CIUSSS et les CISSS du Réseau universitaire intégré de santé et de services sociaux de l’Université Laval. En 2022, les nouveaux pavillons d’enseignement ont accueilli la première cohorte du programme. Le cheminement du préexternat sur 3 ans sera aussi offert dans ces milieux. Pour obtenir plus d’information, visitez https://www.fmed.ulaval.ca/etudes/doctorat-en-medecine

À propos du CISSS du Bas-Saint-Laurent 
Le Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent est un établissement qui a pour mission de maintenir, améliorer et restaurer la santé et le bien-être de la population bas-laurentienne en rendant accessible un ensemble de services de santé et de services sociaux, intégrés et de qualité, contribuant ainsi au développement social et économique du Bas-Saint-Laurent. Avec un budget global de 1,05 G$ (incluant les coûts en lien avec la COVID 19), le CISSS emploie quelque 9 200 employés, peut compter sur 543 médecins, dentistes et pharmaciens et des centaines de bénévoles qui ont à cœur les soins et services à la population ainsi que les valeurs de l’établissement, soit la collaboration, l’humanisation, l’engagement et la responsabilisation. 

Les quatre facultés de médecine sont en action pour valoriser la pratique en médecine de famille et pour accroître l'attractivité des milieux de formation partout au Québec, tout en assurant une formation de grande qualité à ces futures et futurs médecins. Ces efforts portent leurs fruits : de 2010 à 2024, nous constatons une augmentation de 36 % des admissions annuelles en médecine de famille.

Le doyen de la Faculté de médecine de l’Université Laval, Julien Poitras, à titre de président de la Conférence des doyens des facultés de médecine des universités du Québec reçoit avec un regard positif ce jumelage.

« Nous sommes très encouragés des résultats du jumelage CaRMS 2024 et fiers de nos communautés, de nos étudiantes et de nos étudiants ainsi que de nos partenaires de formation. La responsabilité sociale est au cœur de nos actions. Nous nous sommes mobilisés pour promouvoir nos milieux de formation et pour valoriser la pratique en médecine de famille, notamment dans les secteurs où les besoins sont criants. Ce travail de collaboration permet des résultats concrets qui ont un impact sur la santé de la population québécoise et nous continuerons nos efforts. »

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Vincenzo Di Marzo est titulaire de la Chaire d'excellence en recherche du Canada sur l'axe microbiome-endocannabinoïdome en santé métabolique à l'Université Laval et directeur de recherche à l'Institut de chimie biomoléculaire du Conseil national de recherches à Pouzzoles, en Italie.

Il a obtenu un doctorat en chimie de l'Université de Naples en 1983 et un doctorat en biochimie de l'Imperial College de Londres en 1988. Il est coauteur de plus de 900 articles publiés dans des revues à comité de lecture et fait partie des chercheuses et des chercheurs les plus cités (1 % des meilleurs au monde) dans toutes les disciplines scientifiques.

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Après une présence réussie à l’automne 2023, l’Hôpital des Nounours, une initiative appuyée par le Bureau des affaires facultaires - Responsabilité sociale de la Faculté de médecine de l'Université Laval, a tenu sa rencontre printanière les 4 et 5 avril derniers, au pavillon Ferdinand-Vandry. Les inscriptions ont fracassé des records, ce qui a réjoui les étudiants et les étudiantes en médecine et en médecine dentaire, impliqués dans l’organisation de tels événements. 

Au total 245 enfants de 4 à 6 ans de la ville de Québec ont pu participer à cette expérience de sensibilisation au réseau de la santé. Accompagnés de leur toutou favori, les enfants ont pu découvrir le domaine de la chirurgie, de la traumatologie, celui de l'imagerie médicale, de la vaccination, des saines habitudes de vie, de même que la santé mentale et l’examen physique

L’engagement étudiant au cœur de la mission

Le succès dont l’Hôpital des Nounours est victime, année après année, s’explique essentiellement par la contribution de plus d’une centaine de bénévoles, tous des étudiants et étudiantes issues des programmes des sciences de la santé et des services sociaux de l’Université Laval. Grâce au travail continu et au souci du travail bien fait de chaque personne, les petits apprentis peuvent bénéficier d’une expérience des plus humaines, bienveillante et entièrement adaptée aux besoins des enfants.

Notons également le rayonnement de l’initiative dans un contexte de responsabilité sociale. À cet égard, l’Hôpital des Nounours réserve plus de la moitié des places lors de ses activités à la clientèle issue des milieux socio-économiques défavorisés.

Un bilan annuel satisfaisant

À la conclusion de cette année de services, le comité organisateur de l’Hôpital des Nounours se dit très satisfait de l’ampleur des activités et de l’engouement qui ne se dément pas envers le projet. Ce sont près de 900 enfants qui ont pu tirer profit des différents volets du projet jusqu’à maintenant : événements à la Faculté de médecine, et projet des « trousses de l’HDN ».

« Il est crucial de reconnaître l'urgence des changements climatiques et leur impact sur notre planète et la santé des populations. Cette prise de conscience met en évidence l'importance de repenser et de réorienter nos priorités et nos actions facultaires. »
-    Emmanuelle Careau, vice-doyenne au développement professionnel, 
à la pédagogie et à la responsabilité sociale

Voici les actions marquantes de la dernière année :

Chantier sur l’action climatique : deux expertes au Département de médecine sociale et préventive
C’est avec une participation active des membres du corps professoral et enseignant Tiff-Annie Kenny et d’Isabelle Goupil-Sormany que les cours sur l'action et l'atténuation climatique prennent vie à l’Université Laval, symbolisant un engagement concret dans la lutte contre les changements climatiques au sein du campus.

Leurs récentes implications :

• Isabelle Goupil-Sormany, médecin clinicienne enseignante adjointe et blogueuse pour l’Actualité, est aussi conférencière invitée au prestigieux congrès du RIFRESS à Strasbourg en mai 2024. Elle plaidera pour des universités engagées au côté d’importants représentants politiques et universitaires. Le titre de sa conférence, « Cultiver le pouvoir agir des universités : contribuer au-delà de la formation et de la production des savoirs », saura interpeler les personnes présentes. En savoir plus : RIFRESS programme. 
• Tiff-Annie Kenny, professeure sous octroi adjointe ainsi que répondante facultaire pour le volet Santé planétaire, environnement et changements climatiques à la Faculté de médecine, a été nommée Lead Author sur la première évaluation du changement climatique et de la biodiversité pour l’Amérique du Nord (É.-U., Mexique et Canada) dirigée par l'US Geological Survey.

Soutien à la formation de premier cycle
Le trio composé des membres du corps professoral et enseignant Josette Castel, Philippe Robert et Chantal Sauvageau s'engage pleinement dans le renforcement de la formation de premier cycle sur les changements climatiques et les inégalités sociales en matière de santé.

Formation à la résidence
La formation « Soigner sans nuire » offerte en 2023 à tous les résidents, résidentes, ainsi que patrons et patronnes en médecine de famille de l’Université Laval a récemment évolué pour répondre aux besoins spécifiques du créneau « résidents et résidentes socialement engagés ». Cette formation spécifique marque un pas important vers une approche plus ciblée et pertinente, permettant aux futurs et futures médecins de développer non seulement leurs compétences médicales, mais aussi leur sensibilité aux enjeux sociaux et leur capacité à intervenir de manière efficace et engagée dans leur communauté.

Prescri-Nature
Prescri-Nature est une initiative provinciale, portée par des médecins de la région et publicisée en 2023, qui vise à prescrire du temps en nature. La professeure de clinique agrégée Caroline Laberge au Département de médecine de famille et de médecine d'urgence y a été associée dès son déploiement. Cette approche est désormais pleinement intégrée dans le créneau « la médecine par le mode de vie » qui mobilise plusieurs membres du corps professoral et enseignant de la Faculté de médecine. Ce créneau promeut la prévention et les saines habitudes de vie avant les médicaments.

Campagne « Climat, santé, action »
Climat, santé, action est une campagne de mobilisation initiée par des étudiants et étudiantes en sciences de la santé visant à sensibiliser la communauté universitaire aux impacts climatiques sur la santé, afin de renforcer le pouvoir d’agir du futur personnel de santé en matière d’action climatique et encourager l’intégration des changements climatiques dans la formation. Visionnez cette capsule de témoignage : https://www.youtube.com/watch?v=yipsjxjTDDU
Leur implication a d’ailleurs inspiré le Bureau de la responsabilité sociale et environnementale à développer une programmation en action climatique pour faciliter le leadership climatique dans d’autres facultés.

Institut d’été sur les systèmes de santé durables - CASCADES
La Faculté de médecine, en collaboration avec l’Université Laval, aura le plaisir d'accueillir l’Institut d’été sur les systèmes de santé durables - CASCADES Canada du 10 au 13 juin 2024. Cette occasion permettra d’offrir aux étudiants et étudiantes en sciences de la santé une expérience enrichissante et une plongée profonde dans les enjeux des systèmes de santé durables. La Fondation CASCADES soutient la communauté des soins de santé du Canada dans sa transition vers des soins de haute qualité, à faible émission de carbone et résilients au changement climatique.

Le doyen de la Faculté de médecine Julien Poitras confirme la nomination d’Amine Nourani à titre de secrétaire de la Faculté de médecine. Cette candidature a été entérinée par le Conseil de la faculté lors de sa séance du 15 mars 2024.

Issu du Département de biologie moléculaire, biochimie médicale et pathologie, le professeur Amine Nourani a débuté ses fonctions de secrétaire par intérim le 18 mars 2024. 

Nous souhaitons au professeur Nourani le meilleur des succès dans ses nouvelles fonctions. 

Pour consulter sa note biographique.

Pour s'y retrouver, Iwona Rudkowska, professeure à la Faculté de médecine et chercheuse au Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval, a donné une conférence à l'Expo Manger santé et vivre vert. Cet événement, qui avait lieu au Centre des congrès de Québec les 20 et 21 avril, a permis de faire le point sur les plus récentes connaissances en matière d'alimentation et de saines habitudes de vie.

ULaval nouvelles a profité de l'occasion pour poser des questions en rafale à cette spécialiste de la nutrigénomique.

Lire la nouvelle complète sur ULaval nouvelles

Les étudiants et étudiantes ont été très bien accueillis par les membres de la communauté, généreux de leur savoir et de leur temps. Un atelier sur la médecine traditionnelle, un cercle de discussions et un partage de témoignages ont eu lieu.

Pendant leur séjour, les étudiants et étudiantes ont travaillé au sein de l’école Kanatamat. Ils ont animé des ateliers éducatifs sur la santé dans diverses classes allant de la 1ère année du primaire jusqu’à la 5e année du secondaire. Les ateliers abordaient, entre autres, les saines habitudes de vie, la nutrition, la santé sexuelle, la drogue, l’alcool ainsi que les multiples domaines de pratiques en santé. Ils ont également tenu une dizaine de kiosques en après-midi. Les élèves de l’école innue étaient invités à faire le tour pour y découvrir les diverses professions en santé. L’excitation et la curiosité étaient palpables.

Nous tenons à remercier la communauté, les membres de l’établissement scolaire et les employés du centre de santé de nous avoir fait découvrir leur milieu de pratique, les possibilités qui s’y trouvent et de nous avoir permis de découvrir différents aspects concernant l’importance de la sécurisation culturelle dans les soins de santé !

Voici quelques commentaires des participants de cette édition :

« À chaque édition, j’en apprends davantage sur la réalité d’habiter en communauté et les problématiques rencontrées comme l’accès aux soins de santé. Un énorme merci aux gens pour leurs témoignages touchants qui nous permettent de mieux saisir les enjeux qu’ils rencontrent au quotidien. » 

« C’était une expérience bien au-delà de mes attentes. J’ai énormément appris et je me sens mieux outillée pour être culturellement adéquate envers les communautés innues. J’ai aussi eu le sentiment que la communauté accordait beaucoup d’importance à ce qu’on venait présenter. Le taux de décrochage scolaire dans cette communauté m’a frappé et je pense que toute initiative qui vise à le réduire devrait être priorisée. »

Wikimedica est une plateforme collaborative de transfert des connaissances en santé, née au sein des murs de l’Université Laval en 2017 par la rencontre de Michaël St-Gelais, médecin de famille et professeur de clinique au Département de médecine de famille et de médecine d’urgence, et d’Antoine Mercier-Linteau, médecin de famille et ingénieur en informatique. Améliorées quotidiennement par des contributeurs de partout au Québec, les visites annuelles du wiki dépassent déjà le million et elles proviennent des quatre coins du monde.

L’Université Laval sera représentée au sein du conseil d’administration de Wikimedica par Patrick Archambault, médecin clinicien et enseignant titulaire au Département de médecine de famille et de médecine d’urgence de la Faculté de médecine de l’Université Laval. Patrick Archambault est le candidat tout désigné pour pourvoir ce poste puisqu’il a axé une partie de ses travaux de recherche des quinze dernières années sur les applications d’écriture collaborative.

L’objectif de cette plateforme en transfert de connaissances est d’être utilisée quotidiennement comme outil de référence dans un contexte clinique et d’enseignement. Tout le contenu est disponible sous la licence libre accès CC-BY-SA, ce qui permet une réutilisation facilitée du contenu par les membres du corps professoral.

Afin d’enrichir continuellement le contenu de Wikimedica, les membres de l’équipe sont à la recherche de collaborations avec les membres de la Faculté de médecine et d’autres facultés en sciences de la santé pour : la publication d’articles de synthèse de maladie, de médicaments, d’approche clinique, de procédures ; la publication de dépliants à remettre dans un contexte de soins au grand public ; la publication de protocoles hospitaliers, d’outils d’aide à la décision clinique ou de computable care guidelines qui pourraient être intégrés aux dossiers médicaux électroniques ; des applications pratiques de données sémantiques en intelligence artificielle ; le développement d’un portail d’anatomie ; et toute autre idée qui aurait un attrait pour améliorer le transfert de connaissances en santé!

Si vous avez des idées de projets en sciences de la santé pouvant inclure des membres de tout niveau du corps professoral et enseignant, nous avons de l’intérêt à travailler avec vous. Vous pouvez contacter l’équipe Wikimedica à l’adresse contact@wikimedi.ca.

Les étudiantes sont fin prêtes à mettre en pratique tous les apprentissages réalisés au cours de leurs deux années de formation.

Nous leur souhaitons bon succès dans leur stage et pour la suite de leur carrière professionnelle.

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Cette cérémonie se tient depuis plusieurs années et elle vise à souligner le succès des étudiantes et d’étudiants du premier cycle qui ont reçu une bourse ou un prix au cours de la dernière année. Honorés pour leur persévérance, leur implication dans des organismes communautaires ou pour des performances sportives dignes de mention, la trentaine de lauréats et lauréates présents se sont engagés envers l’excellence et la responsabilité sociale.

Au total, 42 prix et bourses ont été présentés au cours de ce dîner de les programmes en sciences biomédicales, physiothérapie, kinésiologie, ergothérapie et médecine. En incluant des bourses non mentionnées, notamment en raison de conflits d’horaire, la Faculté de médecine a pu remettre au total plus de 110 000 $ en bourses de premier cycle afin que les étoiles continuent de briller dans leur parcours universitaire. En plus des bourses d’admission, de persévérance, d’excellence, de recherche et de responsabilité sociale, des bourses d’aide financière ont été remises au cours de l’année universitaire 2023-2024.

Ces distinctions et soutiens financiers sont le résultat d’engagements philanthropiques de la part d’individus et d’organismes envers qui la Faculté de médecine est très reconnaissante.

Des implications constantes et variées

La lauréate de trois bourses, Saphyre Thomassin, étudiante en kinésiologie a témoigné de l’impact des bourses sur sa vie universitaire et sur sa vie personnelle. Elle a relaté les diverses implications qui lui ont permis de se voir attribuer ces bourses. Dès le début de ses études universitaires, elle a donné de son temps, notamment par des services en tutorat et par la suite pour représenter son programme de formation en kinésiologie à son association étudiante en tant que vice-présidente aux affaires externes.

« Avec le recul, je suis reconnaissante d’avoir maintenu mes engagements et je me sens privilégiée de pouvoir apporter du réconfort et de la joie à autrui à travers mes actions bénévoles. » a souligné Saphyre Thomassin.

La remise s’est terminée par une photo de groupe en présence de la vice-rectrice adjointe aux études et aux affaires étudiantes Caroline Senécal et de la vice-doyenne aux études Marie Audette.

Pour revoir en images la cérémonie
 

Les lauréates et lauréats honorés à la cérémonie Les étoiles de la relève 2024 sont :

Les visiteuses et visiteurs ont été accueillis par Gabrielle Gagnon, vice-doyenne adjointe du site de formation de Rimouski et, François Ratté, vice-doyen adjoint du site de formation de Lévis, une équipe chaleureuse de membres du personnel ainsi que par des étudiantes et étudiants prêts à les guider à travers les différentes expositions et installations.

« Une belle approche personnalisée qui a permis aux étudiants et aux étudiantes de cégep de découvrir l’environnement du pavillon d’enseignement de la médecine à Rimouski. » – Gabrielle Gagnon, vice-doyenne adjointe du site de formation de Rimouski

« La première édition de l’événement fut une réussite. Nous sommes très satisfaits de cette journée et d'avoir tissé des liens avec de futurs étudiants et futures étudiantes. Cela a également renforcé le sentiment de fierté et d'appartenance à notre pavillon. » - François Ratté, vice-doyen adjoint du site de formation de Lévis

Ces pavillons d’enseignement de la médecine à Rimouski et à Lévis permettent à des étudiants et étudiantes au doctorat en médecine de l’Université Laval de réaliser leur préexternat dans la région et de poursuivre également leur formation ici, tout en profitant d’une excellente exposition clinique.

Lors de la finale facultaire, huit étudiants et étudiantes se sont prêtés au jeu le 6 mars dernier. Cet exercice de vulgarisation scientifique permet aux étudiants et étudiantes inscrits à la maîtrise ou au doctorat de présenter en seulement 180 secondes leur projet de recherche. Deux bourses de 250 $ ont également été remises lors de cet évènement :

Volet maîtrise
Xavier-Philippe Légaré, maîtrise en sciences cliniques et biomédicales 

Volet doctorat 
Marion Pierre, doctorat en sciences cliniques et biomédicales 

Nous félicitons tous les participants et les participantes d’avoir participé à ce jeu de vulgarisation

Visionnez la finale ULaval du 26 mars 2024

À l’an prochain!

Chaque année, environ 1 000 Canadiens reçoivent un diagnostic de sclérose latérale amyotrophique (SLA, aussi connue sous le nom de maladie de Lou Gehrig). Et 4 000 Canadiens vivent actuellement avec cette maladie.

Il existe peu de traitements efficaces pour ralentir sa progression. Malheureusement, la plupart des personnes qui en souffrent décèdent deux à cinq ans après leur diagnostic.

Chercheurs en neurosciences, nous consacrons nos travaux à tenter de trouver des manières de réduire les symptômes de la SLA. Dans cet article, nous discuterons des résultats prometteurs de l’une de nos récentes études.

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« L'idée de cette étude m'est venue après avoir constaté les effets de la pandémie sur mes propres habitudes de vie, explique Mathieu Filiatrault, étudiant à la Faculté de pharmacie et à la Faculté de médecine et premier co-auteur de l'étude. Je suis arrivé à l'Université Laval à l'automne 2020. Presque tous les cours étaient donnés à distance, j'avais l'impression de vivre dans une bulle et de revivre la même journée tous les jours. J'avais complètement arrêté de m'entraîner, je mangeais beaucoup de comfort food et j'avais pris du poids. Je me suis demandé si les autres étudiants vivaient la même chose. »

L'étudiant, qui s'est joint en 2022 à l'équipe du professeur Jean-Philippe Drouin-Chartier, de la Faculté de pharmacie et du Centre NUTRISS, a pu répondre à son questionnement grâce à des données provenant du projet ExPan (Expériences pandémiques). Mis sur pied en réponse à un appel à projet lancé par le Vice-rectorat à la recherche, à la création et à l'innovation de l'Université Laval à la session d'hiver 2022, ce projet visait à documenter l'expérience pandémique des étudiants de premier cycle de l'Université Laval ainsi que son incidence sur leur santé, leur cheminement scolaire et leur transition de vie.

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