Parents et amis sont venus saluer les efforts accomplis par ces finissantes et finissantes lors de cette cérémonie hautement symbolique et émouvante. Le vice-doyen exécutif Jean-François Montreuil a saisi l’occasion pour remercier tous ceux et celles qui les ont soutenus tout au long de ce parcours.

« Nous savons et comprenons les efforts consentis et les sacrifices nécessaires pour parvenir à ce moment. Tout au long de votre parcours, vous avez fait preuve de persévérance et d’adaptation, afin de mener à terme votre formation médicale. Nous sommes extrêmement fiers de vous et nous tenons par cette cérémonie à vous féliciter. » Le vice-doyen exécutif Jean-François Montreuil.

Réunis devant leurs proches et des membres de la Faculté de médecine, les nouveaux et nouvelles médecins ont reçu des conseils, des mises en garde et des félicitations du président du Collège des médecins du Québec Mauril Gaudreault. Les médecins ont ensuite prêté le serment professionnel du Collège sous la conduite du président. Symbolisant leur engagement, le serment des médecins rappelle l’importance du respect des règlements et des dispositions du Code des professions ainsi que des valeurs humaines dans l’exercice de leurs fonctions.

Ces médecins exerceront leurs fonctions dans plusieurs régions du Québec, contribuant à répondre aux besoins de la société. Des 230 finissants et finissantes, 123 exerceront en médecine de famille et 107 pratiqueront dans l’une des 60 autres spécialités médicales reconnues par le Collège des médecins du Québec. D’autres médecins finissants et finissantes ont aussi fait le choix de poursuivre leur formation en sciences de la santé en réalisant une formation complémentaire d’une période variant de quelques mois à 2 ans.

Pour représenter la cohorte des finissants et finissantes, le résident finissant en microbiologie-infectiologie a livré un témoignage fort dynamique sur le parcours universitaire des études en médecine. Relatant au passage quelques anecdotes de ce long cheminement, il a pris soin de rappeler les grandes étapes au préclinique, à l’externat et à la résidence où la mise en pratique de la théorie s’exerce. Il a aussi souligné l’importance d’améliorer la formation des futurs collègues et d’apprendre des expériences et des erreurs.

« Après toutes ces années, nous avons franchi la dernière étape et sommes désormais médecins. Je suis fier et ému d’avoir vécu ça à vos côtés. Ce n’est pas sans dire que la suite ne sera pas aussi palpitante, bien au contraire! Ce que je retiens de tout ce parcours, c’est qu’être un modèle ou mentor est la forme la plus puissante d’éducation.  

L’événement a pris fin à un cocktail au pavillon Ferdinand-Vandry.

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Un thème d’actualité  

La formation, qui portait sur l’équité, la diversité et l’inclusion (ÉDI), a été grandement appréciée par les superviseurs et superviseures. Ce sujet d’actualité a été présenté en avant-midi, par Sana Bouajila et Geneviève Lapointe, du bureau de l’ÉDI de l’Université Laval. Les formatrices ont eu l’occasion de présenter les concepts de l’ÉDI et le leadership inclusif, sous l’angle de la supervision clinique, le tout agrémenté de témoignages et de mises en situation.   

Un après-midi rassembleur 

En après-midi, les participants et les participantes ont été invités à rejoindre leur programme respectif, afin d’échanger sur différents sujets reliés à la supervision clinique. Il s’agit d’un moment privilégié pour partager des informations reliées au programme d’études et de souligner la contribution exceptionnelle de superviseurs et superviseures à l’enseignement clinique.   

Mot du comité organisateur 

Les membres du comité souhaitent féliciter les récipiendaires des prix en enseignement clinique 2023-2024 et remercier tous les participants et participantes de leur présence. Nous espérons compter sur votre participation lors de la prochaine édition de la JAFS.

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Cette étude, dirigée par Jean-Sébastien Roy, de l'École des sciences de la réadaptation de l'Université Laval et du Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale, a évalué l'efficacité de cette intervention auprès de 65 musiciens – des étudiants inscrits au conservatoire ou des membres d'orchestres – qui consacraient au moins 15 heures par semaine à la pratique de leur instrument.

«Nous avons adapté une intervention existante en fonction des commentaires que nous avons recueillis lors d'un focus group auquel ont participé des musiciens, un chef d'orchestre et des gestionnaires d'orchestre symphonique», explique le professeur Roy.

Trente-trois participants ont été soumis à cette intervention qui comporte une composante éducative et une composante d'exercice physique.

«Le volet éducatif réunit, entre autres, des informations sur les bonnes habitudes de pratique d'un instrument de musique, sur les bonnes habitudes de vie et sur la gestion de la charge de travail, de l'anxiété de performance et de la douleur, précise le chercheur. Quant au volet exercice physique, il comprend des exercices de stabilité, de posture et de renforcement du cou, des épaules, des poignets, des coudes, des abdominaux, des hanches et du dos. Les participants devaient effectuer 4 séances individuelles de 20 minutes chaque semaine et deux séances de 45 minutes en groupe chaque mois.»

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Cet événement a été rendu possible grâce au financement des Instituts de recherche en santé du Canada, celui des Chantiers climatiques de l’Université Laval ainsi que l’appui de Coop Zone et de la Caisse populaire Desjardins de l’Université Laval.

Les 20 participantes et participants de la région de Québec provenant des programmes en santé publique, en épidémiologie, en ergothérapie, en soins infirmiers, ainsi qu’en santé communautaire et action climatique, sélectionnés par un comité, ont été ciblés comme faisant partie de la relève inspirante dans le domaine de la santé durable. Pour les membres du comité (Tiff-Annie Kenny, Simon Deslauriers, Jacques Simard et Marie Audette), elles et ils ont su se montrer hautement motivés et se sont démarqués par leur expérience. Cette cohorte témoigne d’un potentiel remarquable d’exercer un rôle de leader en recherche, en gouvernance ou en pratique en santé durable. Leur engagement à promouvoir la santé environnementale et le développement durable était évident.

Notre devoir de responsabilité sociale

Dans son discours d’ouverture, le doyen de la Faculté Julien Poitras a précisé qu’« en unissant nos forces, nous sommes davantage en mesure de relever les défis majeurs que nous affrontons en enseignement, en recherche, en pratique clinique et dans nos vies quotidiennes pour la santé durable des populations, que nous avons le devoir de servir, selon notre principe de responsabilité sociale. »

La Faculté de médecine de l’Université Laval a d’ailleurs grandement contribué au sein de l’AFMC à l’élaboration de la Déclaration des institutions universitaires en santé sur la santé planétaire, une déclaration signée par plus de 400 organisations internationales, dans le but de renverser la vapeur et de mieux former nos étudiantes et étudiants à ces enjeux. Cette vision stratégique constitue le fondement de la feuille de route, qui engage les facultés dans la réalisation de ces objectifs.

Une programmation variée et engagée

La programmation s’articulait en quatre thématiques et des expertes et experts locaux ainsi que nationaux animaient chaque jour des activités de groupe pour approfondir ces thèmes essentiels.

• Santé durable et changements climatiques 
• Implication des changements climatiques sur la santé et l’équité en santé 
• L’adaptation du système de santé et la résilience 
• Atténuation des impacts des soins de santé sur le climat

Un appel à la réflexion et à l’action

Tout au long de leur séjour, les participantes et participants étaient invités à être des agentes et agents de changement. Leur rôle était d’explorer de nouvelles voies, de défier le statu quo et de mobiliser les autres vers des solutions innovantes. En posant des questions sur ce qui fonctionne, ce qui évolue et qui doit être convaincu, cette relève pourra proposer une réflexion stratégique et collaborative, identifiant ainsi les opportunités de transformation et les partenariats nécessaires pour concrétiser le changement. L’institut d’été et ses cohortes contribuent à créer un environnement propice à l’innovation et à l’action ; un réseau puissant pour la vie et pour convaincre.

Native de Saint-Félicien au Lac-Saint-Jean, Alicia Guay a grandi à des centaines de kilomètres de sa communauté, Kitigan Zibi, en Outaouais. Sa mère d'origine anishnabe a gardé relativement peu de contacts avec la communauté. « J'ai toujours su que j'étais membre des Premières Nations et j'avais un grand respect pour mes racines. Nous participions parfois à des pow-wow à Mashteuiatsh, mais ma connaissance de la culture autochtone allait bien peu au-delà. C'est vraiment en entrant à l'université avec le contingent autochtone que j'ai ressenti le besoin de mériter ce privilège en reconnectant avec mes racines », raconte la jeune étudiante. Un défi qu'elle a plutôt bien relevé!

S'engager pour découvrir son identité

En quête de son identité, Alicia Guay souhaite collecter des informations sur sa communauté et les autres Premières Nations du Québec. Elle choisit donc de s'engager dans des projets et des comités du campus en lien avec les Premiers Peuples. Ça a été une révélation!

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Lors de cet évènement, différents prix et distinctions ont été remis à des membres du corps professoral et enseignant ainsi qu’à des étudiantes et étudiants. En effet, la professeure médecin, Élise Martel ainsi que les professeurs Stéphane Pelet et Luc Bédard ont reçu les honneurs grâce à leur implication au Département et à leur souci de développement de santé durable. Les étudiantes Janyssa Charbonneau, Ariane Lavoie-Hudon ont reçu les premiers prix dans leur catégorie respective, soient en recherche clinique et en recherche fondamentale. Les deuxièmes prix ont été remis aux étudiants Zachary Brisette pour la recherche clinique et Oumayma Hayouni pour la recherche fondamentale. Félicitations à toutes les participantes et à tous les participants et un sincère remerciement aux membres du jury pour leur contribution. 

Cette Journée a surtout été marquée par la fin du deuxième mandat du directeur du Département, Louis Lacombe. Le professeur titulaire, Éric Philippe, a pris la parole au nom des membres du Département pour souligner la reconnaissance du travail et la générosité du directeur sortant.

Mot des membres du Département de chirurgie  

Au nom de tous les membres du Département, nous tenons à vous remercier et à reconnaître le formidable travail que vous avez accompli au cours des huit dernières années. Nous vous souhaitons une bonne continuité!  

Nous souhaitons également la bienvenue au futur directeur, Stéphane Bolduc.
Sa contribution a aussi été honorée lors du conseil facultaire, lire la nouvelle 

Le doyen de la Faculté, Julien Poitras, a pris la parole pour souligner les efforts et la persévrance des étudiantes et étudiants ainsi que pour remercier leurs proches pour leur soutien indéfectible dans leur cheminement. Le doyen a également mentionné l’environnement dans lequel ces dernières et derniers s’apprêtent à évoluer :

« En fait, peu importe vos choix, vous serez certainement de celles et ceux qui participeront à repenser nos approches et à améliorer notre système de santé. » 

Félicitations à toutes et à tous!

Remise du doctorat honoris causa  

Le Capitaine-pêcheur Ghislain Cyr s’est vu décerner les grands honneurs en recevant la plus prestigieuse distinction offerte par l’Université Laval, soit un doctorat honorifique.   

Sa contribution dans la recherche a permis d’améliorer les outils de collecte de données dans les domaines de la santé, des sciences sociales et des sciences de la mer. Il se démarque par sa relation entre les communautés côtières et le monde scientifique.  

« L’Université Laval décerne un doctorat honorifique en médecine à Ghislain Cyr, en reconnaissance de son soutien pour la sécurité et la souveraineté alimentaires des communautés côtières ainsi que pour sa vision en matière de santé planétaire. » 

En savoir plus sur son profil.

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Sous forme de cocktail dînatoire, l’évènement regroupait plusieurs membres de la Faculté : corps professoral et enseignant, personnel administratif, résidentes et résidents ainsi que des invités distingués; directions de GMF-U, des professionnelles et professionnels de la santé, des retraités et des pionniers de la médecine de famille. En effet, quelques membres fondateurs du programme de médecine de famille René Lamontagne et Fernand Blondeau ainsi que des premiers directeurs des unités de médecine familiale, Jean-Guy Emond et Pierre Jinchereau nous ont fait l’honneur de leur présence. Un moment inoubliable fut lorsque monsieur Rénald Bergeron, celui qui a été directeur du DMFMU de 1999 à 2007 et doyen de 2010 à 2017, a pris la parole pour rendre hommage à tous les pionniers de la médecine de famille et de la médecine d’urgence soulignant l’impact de leur travail sur l’avancement et le rayonnement de ces disciplines. La directrice actuelle du Département, Sonia Sylvain souligne

« Depuis 50 ans, le DMFMU forme et accompagne les futures et futurs médecins ainsi que des médecins cliniciens enseignants. D’être réuni ce soir, tous ensemble démontrent que la médecine de famille et la médecine d’urgence sont une priorité, mais surtout un premier choix. »  

Cette soirée a permis de faire un retour dans le passé, de partager les pratiques antérieures, de constater l’évolution, mais également de regarder vers le futur. Un futur qui sera porté par des visions d’innovation en recherche et en formation, ainsi que par la pérennité dans la pratique et les relations avec les parties prenantes. En 35 ans, le Département a mis sur pied plusieurs actions et s’est positionné comme leader dans l’avancement de la recherche dans le but de contribuer à de meilleurs soins de première et deuxième lignes. Ce gala rend grâce à tous les membres associés au Département pour leur dévouement, leur générosité, ainsi que leur contribution à la valorisation de la médecine de famille et de la médecine d’urgence. 

La soirée s’est clôturée sur l’exposition « Célébrons notre histoire » qui démontre que la médecine de famille et la médecine d’urgence progressent chaque année, et ce, depuis le début de la création de la médecine. Rappelons que le DMFMU a souligné ces trois célébrations avec des actions tout au long de l’année. Il y a eu une tournée du doyen, Julien Poitras, dans nos différents GMF-U, plusieurs infolettres spéciales racontant des moments en histoire et en photo ainsi que l’exposition installée dans le hall du pavillon Ferdinand-Vandry depuis le 16 avril dernier.

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Absent pour la photo : Luc Vallière.

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In Memoriam

Nous tenions à rendre hommage à cet homme exceptionnel en publiant un texte écrit à l’occasion de son décès par le directeur du Département de médecine Jacques Couet.
 
Natif de Québec, il commence ses études de médecine à l’âge de 17 ans à l’Université Laval, où il obtient son doctorat en 1953. Grâce à une bourse de la Fondation Rotary International, il ira travailler auprès de grands maîtres de la cardiologie, spécialité en plein essor. Ce sera d’abord Toronto, puis Londres et Paris.

Après sept années, il revient à l’Hôtel-Dieu de Québec, où il devient en 1961, le premier clinicien salarié à temps plein de l’Université Laval. Dégagé de l’obligation de suivre des patients, il se consacre pleinement à la recherche sur les maladies du myocarde.

En 1965, survient une épidémie. Une centaine de personnes se présentent à l’urgence, atteintes d’une maladie cardiaque subite et inconnue. La moitié d’entre elles y succombent. Le docteur Yves Morin, mène l’enquête avec une équipe de pathologistes. La cause est bientôt démasquée : il s’agit du cobalt, métal considéré inoffensif, qu’une brasserie de Québec ajoute à sa bière pour la faire mousser. Les autorités sanitaires et brasseurs vont se rendre à ses conclusions ce qui permettra d’abolir cette pratique partout dans le monde. La découverte de la toxicité cardiaque du cobalt lui vaut rapidement une reconnaissance internationale.

Au cours des années suivantes, Yves Morin, qui dirige alors l’Institut de cardiologie de Québec, se penche sur une maladie cardiaque due à des carences alimentaires faisant alors des ravages en Afrique. Ses travaux contribueront à l’éradication de ce fléau. 

Grâce au microscope électronique, que son équipe et lui sont parmi les premiers à utiliser pour étudier le myocarde, il réalise d’importantes découvertes qu’il relate dans plus de 200 publications scientifiques. 

De 1980 à 1996, il est chef du Service de cardiologie de l’Hôtel-Dieu, puis il occupe le même poste pour l’ensemble du Centre hospitalier universitaire de Québec jusqu’en 1998.

Toutefois, le médecin a aspiré à relever d’autres défis tout au long de sa carrière. Ainsi, il s’engagera dans l’administration de la recherche, d’abord au sein de sa faculté, puis à la grandeur du Québec et du Canada. À l’époque où les jeunes chercheurs en début de carrière connaissaient d’importantes difficultés à s’équiper et à s’intégrer dans un laboratoire au Québec, Yves Morin a voulu instaurer un système pour leur permettre de démarrer. Avec le docteur Jacques Genest, il contribuera à l’essor du Conseil de recherches médicales du Québec, ancêtre de l’actuel FRQ-S, dont il deviendra président en 1968. Il sera directeur à partir de 1972 du Département de médecine de la Faculté de médecine puis, en 1975, il en est nommé doyen, poste qu’il occupe jusqu’en 1979.

Durant les années 90, Yves Morin joue un rôle de premier plan dans la création des IRSC. Il collabore étroitement avec le docteur Henry Friesen, pour bâtir une organisation d’un nouveau genre, qui réunira des chercheurs et chercheuses de tout le Canada au sein d’instituts thématiques. Le docteur Morin insistera pour mieux incorporer les sciences humaines et sociales, domaine dans lequel le Québec excelle, à la recherche fondamentale et clinique qui prédominaient jusqu’alors. La démarche se heurte à une grande résistance de certains milieux. Toutefois, Yves Morin et Henry Friesen finissent par convaincre les plus récalcitrants de la justesse de leur vision. Rares sont ceux qui mettraient encore en doute cette initiative qui a permis à la multidisciplinarité de s’épanouir dans la recherche sur la santé.

À 71 ans, il entre au Sénat. Pendant quatre ans, il travaille à l’organisation de la recherche en santé, en participant aux travaux de la commission Kirby et en partie à ceux de la commission Romanow. De 2001 à 2004, Yves Morin est aussi conseiller spécial pour la recherche du ministre fédéral de la Santé, Allan Rock.

Au cours de sa carrière, le docteur Morin a mérité plusieurs distinctions. Il a notamment été nommé officier de l’Ordre du Canada en 1991, officier de l’Ordre national du Québec en 1995 et chevalier de l’Ordre national du mérite, en France, en 1997. Il reçoit en 2007 le Prix Armand-Frappier pour son implication en recherche et ce, à plusieurs niveaux.

source : https://prixduquebec.gouv.qc.ca/recipiendaires/yves-morin/

« C’est avec un sentiment de grande fierté que nous célébrons la persévérance, l’engagement, la discipline et la rigueur que sous-tend l’obtention d’un diplôme universitaire. Plus que jamais, notre société a besoin d’innovation, d’idées nouvelles. Nos finissantes et finissants sont prêts à jouer un rôle important dans la transformation de notre société et apporteront un regard neuf sur les enjeux auxquels nous faisons face », souligne la rectrice Sophie D’Amours.

Cette année, l’Université Laval compte 60 finissantes et finissants autodéclarés des Premiers Peuples, dont 33 seront présents à la collation des grades. Ils porteront une écharpe distinctive et la communauté ou nation à laquelle ils appartiennent sera nommée lors de la montée sur scène.

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Elle a choisi cette discipline après avoir vu sa fille s'y épanouir à la maîtrise. « Elle avait tellement une belle ouverture. J'ai voulu moi aussi découvrir ces grands penseurs. » Ce fut tout un défi pour Martine Frenette. Elle souligne que le baccalauréat en philosophie l'a sortie de sa zone de confort. « J'ai dû travailler fort, mais quand je commence quelque chose, je le finis. Arrêter ne fait pas partie de mes options. »

Elle a dû concilier son travail à temps plein et ses études, en choisissant des cours de soir ou de fin de semaine. Autrement, elle reprenait ses heures. « Lorsque j'avais un cours le matin, je reprenais du temps de travail sur l'heure du diner et la fin de semaine », précise la coordonnatrice.

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Pour répondre aux besoins grandissants de formation en médecine, ensemble, nous avons mis en place plusieurs moyens, avec le soutien du gouvernement du Québec, dont six pavillons d’enseignement de la médecine désormais accessibles à Trois-Rivières, à Saguenay, à Gatineau, à Lévis, à Rimouski et à Longueuil.
Ces milieux stimulants permettent d’accueillir à eux seuls chaque année près de 200 nouveaux étudiants et étudiantes au doctorat en médecine et d’être en lien direct avec les besoins des communautés locales. C’est plus de 15 % de la communauté étudiante en médecine qui y est formée. Ces pavillons font partie de notre plan de développement d’un solide réseau de milieux de formation partout au Québec. D’ailleurs, quatre de ces nouveaux pavillons ont vu le jour en cinq ans! Merci à tous nos partenaires pour leur énergie et leur mobilisation.

Ensemble nous contribuons à répondre aux besoins du Québec
Aux dizaines de milliers de personnes soutenant la formation de notre relève en santé dans les établissements et les services ou dans nos facultés, et ce, aux quatre coins du Québec, merci! Vous contribuez, chaque jour, à former ces futures et futurs professionnels dont nous avons besoin. Vous travaillez sans relâche pour faire évoluer les programmes et transmettre votre passion. Que vous soyez professionnelles et professionnels de la santé, membres du corps professoral et enseignant, citoyens et citoyennes partenaires, ou membres du personnel, nous vous remercions du fond du cœur.

En unissant nos forces, nos expertises et notre expérience pédagogique, nous sommes plus en mesure de relever les défis majeurs en enseignement et en santé, en cohérence avec notre engagement en responsabilité sociale.

En constante évolution
Parmi nos plus grands défis actuels se trouve assurément celui d’offrir une formation de haute qualité à notre relève médicale, en considérant l’importante augmentation du nombre de personnes admises en médecine, et ce, dans un contexte où les enjeux de santé se complexifient et où notre réseau se transforme. À l’automne 2024, nous aurons, sur le territoire québécois, 40 % plus de nouvelles personnes étudiantes en médecine qu’il y en avait en 2019. Cette cohorte historique de 1 165 nouveaux étudiants et étudiantes au premier cycle exige plus de ressources en enseignement, plus de locaux, plus de stages ainsi qu’une véritable approche collaborative et innovante, cela pour garantir que nous répondrons aux besoins de la population. 

Plus que jamais, notre responsabilité sociale fait que nous offrons la possibilité aux meilleurs candidats et candidates de tous les horizons d’accéder aux études en santé.

Nous sommes en action pour accroître le soutien au leadership de notre corps professoral et enseignant. Étant à l’écoute des besoins, nous avons entrepris des démarches pour améliorer les conditions de vie et de travail et favoriser l’épanouissement des personnes qui désirent se consacrer à former la relève. Vous nous offrez un engagement exceptionnel, dont tout le Québec bénéficie.

Finalement, nous contribuons à atteindre l’objectif de former tous les médecins de famille dont le Québec a besoin, en collaborant activement avec les partenaires de nos réseaux. Des actions concrètes de mise en valeur de la profession sont réalisées, en vue d’offrir une plus grande exposition à cette spécialité dans le parcours universitaire.

Nous sommes résolus à poursuivre l’évolution de nos facultés pour être en phase avec les réalités professionnelles, sociétales et environnementales.

À vous toutes et tous, merci de contribuer à former la relève en santé!

Julien Poitras
Doyen de la Faculté de médecine de l’Université Laval et président de la Conférence des doyens des facultés de médecine du Québec (CDFM)

Patrick Cossette
Doyen de la Faculté de médecine de l’Université de Montréal

Dominique Dorion
Doyen de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke

Lesley Fellows
Doyenne de la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université McGill

Ces programmes de bourses sont déterminants pour attirer les meilleurs talents et soutenir l’engagement et l’ouverture sur le monde de la communauté étudiante. Ils permettent de concrétiser des projets porteurs pour la société et de propulser les rêves des boursières et boursiers.

Merci à Beneva, CIBC, la Fondation J.A. DeSève et Hydro-Québec, ainsi qu’à tous les philanthropes qui contribuent à ces deux fonds de bourses de tendre la main aux jeunes leaders ambitieux.

Encore une fois cette année, les bénéficiaires regorgent de talents extraordinaires.

Laissez-vous inspirer par leurs histoires!

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Pour marquer la fin de la première phase du projet, l'École des sciences de la réadaptation est fière d'avoir remis cette année le Prix reconnaissance en supervision ExploRÉA à quatre superviseurs et superviseures de stages dont la contribution a été fort importante. En effet, ce prix reconnait le caractère dynamique, innovant et l’excellence de la supervision qu'ils et elles ont offert à un, une ou des stagiaires ExploRÉA dans les deux dernières années. Un prix a été remis à une personne superviseure ExploRÉA de chacune des disciplines de la réadaptation.

Les quatre récipiendaires ont reçu un certificat de reconnaissance lors de la Journée annuelle de formation à la supervision 2024, qui s'est tenue le 31 mai au pavillon Ferdinand-Vandry de l'Université Laval, à Québec. 

Les récipiendaires sont : 

• Marie-Hélène Harvey, audiologie, CISSS de la Côte-Nord
• Marc-Antoine Pilon, ergothérapie, CISSS du Bas-Saint-Laurent
• Marie-Élaine Fleury, orthophonie, CISSS de la Gaspésie
• Claude Roy, physiothérapie, CISSS des Îles

La première phase du projet ExploRÉA a été un franc succès et nous tenons d'ailleurs à remercier l’ensemble des professionnel et professionnelles qui ont accueilli les stagiaires des quatre disciplines de la réadaptation au cœur de leur pratique clinique au sein des quatre CISSS partenaires du projet.

Ce prix prestigieux est un prix de carrière qui est attribué seulement une à trois fois par année dans tout le Canada. Aucune personne ne l’a remporté à plus d’une reprise. Or, on l’a décerné à Catherine Vallée trois fois, ce qui est mémorable.

« Grâce à ses compétences exceptionnelles en leadership, elle a pu garantir la continuité de la formation des ergothérapeutes à travers le Canada. Son travail en coulisses a été crucial pour maintenir la formation universitaire et le programme d'agrément en fonctionnement durant des périodes difficiles. En raison du dévouement et du leadership de la professeur titulaire, l'accréditation en ergothérapie au Canada, et par extension la formation en ergothérapie au niveau national, a surmonté certaines tempêtes difficiles et avance avec des propositions solides pour s'assurer que les membres de la communauté étudiante, les membres du corps enseignant, les bailleurs de fonds, les décideuses et les décideurs, les employeuses et les employeurs aient confiance que les programmes éducatifs respectent les normes de qualité déterminées par la profession » Site internet de l'ACE.

« C’est une fierté de voir que le dévouement et le leadership d’une de nos professeur.es de l’École des sciences de la réadaptation soient reconnus à travers tout le Canada, ainsi que pour sa grande contribution à la formation en ergothérapie. Avoir obtenu ce prix d'excellence décerné au niveau national pour une troisième fois en carrière est remarquable. » mentionne Véronique Flamand, directrice adjointe au développement et au rayonnement de l'École des sciences de la réadaptation de la Faculté de médecine de l'Université Laval.

De plus, Catherine Vallée est reconnue notamment pour son travail au cours des 7 dernières années au sein du comité d’agrément canadien, dont quatre années associées à la présidence, au cœur de la période pandémique.

C'est ce qu'a constaté une équipe de recherche internationale dirigée par Alexis Turgeon, professeur à l'Université Laval, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en soins intensifs neurologiques et traumatologie, médecin spécialiste en soins intensifs et chercheur au CHU de Québec – Université Laval.

«Cette étude, entreprise en 2017, a été réalisée dans 34 centres hospitaliers du Canada, du Royaume-Uni, de France et du Brésil. Elle visait à comparer deux stratégies de transfusions sanguines – l'une dite restrictive et l'autre libérale – employées pour soigner les personnes hospitalisées dans une unité de soins intensifs à la suite d'un TCC. Ces approches diffèrent quant à la concentration sanguine minimale d'hémoglobine qui doit se retrouver dans le sang des patients avant de procéder à une transfusion sanguine», explique le professeur Turgeon.

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La série mettra en lumière des chercheurs et cliniciens qui démystifient des sujets touchant la santé métabolique. Les 14 premiers épisodes ont, entre autres, exploré les mythes et réalités sur le cholestérol sanguin, l'Ozempic et les éléments insoupçonnés qui influencent la santé métabolique comme le sommeil.

Les deux professeurs, affiliés à l'Institut sur la nutrition et les aliments fonctionnels, veulent pallier le fossé important entre les chercheurs, les professionnels de la santé et le grand public à travers ce balado.

«Nous souhaitons construire un pont pour mieux comprendre les défis et prendre les décisions qui s'imposent pour être, individuellement et collectivement, en meilleure santé», explique le professeur Arsenault, également chercheur au Centre de recherche de l'Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec.

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Près d’une quarantaine de participants ont pris part à l’expérience qui fut riche en échange. Les participantes et participants de divers programmes pouvaient discuter entre eux librement tout en réalisant une œuvre. Certaines personnes étaient plutôt hésitantes à créer, le temps alloué pouvant être un facteur de stress, mais une fois dans le projet, elles ont réussi a créé de superbes toiles!

« Le projet Mosaïque avait comme objectif de mettre en avant les bienfaits de l’utilisation de la création dans notre vie. De rassurer les participantes et participants au début du projet, de les sortir de leur zone de confort et de les voir finir une œuvre, me confirme qu’on peut tout réussir en se faisant confiance, » mentionne l’organisateur de l’évènement, l’étudiant Charles Berthold. 

 Au final, c’est 40 œuvres qui ont été réalisées et assemblées afin de produire cette murale qui sera exposée dans le hall du pavillon Ferdinand-Vandry lors de la rentrée d’automne. Vous irez y jeter un coup d'œil!

L’article a, notamment, classé les chercheurs et chercheuses ayant un impact notable. La Faculté de médecine est fière de voir que trois sur cinquante chercheurs et chercheuses en soins de première ligne au Canada les plus cités font partie du Département de médecine de famille et de médecine d’urgence. Nous y retrouvons la professeure médecin titulaire, France Légaré en 3e position, le professeur clinique titulaire retraité, Michel Labrecque en 25e position ainsi que le professeur médecin titulaire, Richard Fleet en 49e position. Divers paramètres ont été évalués, les publications, les citations, les thèmes, les indices h de Scopus, l’analyse du contenu, les facteurs d’impact des revues et l’impact pondéré des citations selon le domaine pour leurs publications, entre autres. 

L’étude positionne également les universités canadiennes dans un classement. L’Université Laval est la seule université francophone à faire partie du classement concernant les publications sur les soins de première ligne au Canada. Elle est classée à la 6e position des universités, les cinq premières étant anglophones. 

« Nous félicitons la docteure Légaré et les docteurs Labrecque et Fleet pour l’impressionnante portée de leurs travaux. C’est avec grande fierté que nous accueillons ces honneurs pour nos chercheurs et chercheuses au Département. Cela démontre bien la pertinence et la grande qualité de leurs travaux, ainsi que l’importante contribution de notre corps professoral et enseignant à la recherche et l’amélioration des pratiques pour les soins primaires au Canada », mentionne la directrice du Département de médecine de famille et de médecine d’urgence, Sonia Sylvain.
 

Un investissement dans les études

La générosité des donateurs et donatrices a permis à la Faculté de médecine de remettre plus de 700 000 $ en prix et bourses aux étudiants et étudiantes qui ont fait leur marque pour l’excellence de leur dossier universitaire, leurs projets de recherche novateurs, leur engagement communautaire ou pour leur professionnalisme. Ces prix et bourses constituent un soutien financier à ces personnes de talent afin de les encourager à poursuivre dans leur domaine en sciences de la santé.

« La Faculté est très fière de former de futurs professionnels et professionnelles de la santé et de futurs chercheurs et chercheuses qui deviennent, à leur tour, des exemples et des inspirations en matière d’excellence, de professionnalisme, et surtout de responsabilité sociale. […] Ce sont les leaders d’aujourd’hui et de demain que nous nous engageons à soutenir, contribuant ainsi à créer des milieux empreints de vitalité et d’humanité. En unissant nos forces, nous serons en mesure de relever les défis majeurs que nous affrontons en matière de santé, de recherche et d’enseignement. » a souligné le doyen Julien Poitras.

Lors de cet événement, les partenaires exceptionnels qui ont fait des dons supérieurs à 100 000 $ à un fonds philanthropique de la Faculté au cours de la dernière année ont été honorés. C’est notamment le cas de la philanthrope et professeure Aida Bairam et de la Fondation du CHU de Québec. Afin de souligner la grande reconnaissance qui leur revient, le doyen Julien Poitras et la cheffe de la Direction de la philanthropie et des relations avec les diplômées et diplômés Caroline Girard leur ont remis le monolithe ORGANISME VIVANT. 

Hommage à des chercheurs et chercheuses de mérite

Comme c’est la coutume depuis 7 ans, la Faculté de médecine rend hommage aux nouveaux et nouvelles titulaires d’une chaire de recherche du Canada et à ceux et celles qui ont obtenu renouvellement de même qu’au chercheur et chercheuse boursière de mérite FRQS. Cinq nouvelles chaires de recherche du Canada ont été octroyées en 2024-2025 pour une durée de 7 ans à : François Gros-Louis, Annie LeBlanc, Catherine Mercier, Mariana Baz Etchebarne et Lynne Moore a été sélectionnée à titre de chercheuse boursière de mérite FRQS.

Le vice-doyen à la recherche et à l’innovation Jacques Simard a aussi brossé le parcours exceptionnel des deux titulaires de chaire de recherche du Canada France Légaré et Serge Rivest qui ont obtenu un renouvellement pour leur chaire de recherche en 2023-2024.

Comme le veut la tradition, une illustration personnalisée a été réalisée à leur intention par un membre du personnel de la Faculté de médecine. Cette marque de reconnaissance unique témoigne de l’admiration et de la gratitude de la Faculté envers ces chercheuses et chercheurs d’exception qui contribuent à faire avancer la recherche médicale et à faire progresser les membres de leur équipe.

Voici les illustrations remises aux chercheurs et chercheuses honorées.

Consultez la liste des lauréates et lauréats pour l’année 2023-2024. 

Visionnez l’album photo.

Boursiers Banting

Marie-Pier Champagne
La doctorante en aménagement du territoire et développement régional Marie-Pier Champagne entreprendra en août son stage postdoctoral à la North Carolina State University, aux États-Unis. Son projet de recherche s’intéressera aux impacts économiques de la piétonnisation. « Les effets étudiés sont larges et couvrent, entre autres, les prix immobiliers (loyers), le phénomène d’embourgeoisement (gentrification), les décisions de localisation et la pérennité commerciale, explique-t-elle. L’originalité de ma recherche est l’analyse des politiques de mobilité active, qui sont peu documentées dans la littérature sur le sujet. »

Cette économiste de formation a eu la piqûre pour les sciences économiques en 4e secondaire. Au doctorat, elle s’est spécialisée sur les impacts du transport en commun sur le développement régional. Dans ces mêmes années, elle s’est sentie interpellée par la dualité entre les discours politiques, ou encore les « faits » rapportés dans certains médias, et les preuves empiriques présentées dans la littérature scientifique. « Ce que j’aime particulièrement de la recherche, dit-elle, c’est la possibilité d’apprendre tous les jours. J’aime aussi développer des modèles mathématiques et les appliquer empiriquement, afin d’en tirer des conclusions. »

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Les résultats montrent également un besoin d’augmenter le transfert de connaissance au niveau nutritionnel dans les programmes de formation médicale. La quasi-totalité des participantes et participants de l’étude reconnaît l'importance capitale de la nutrition dans le maintien d'une bonne santé, ainsi que son rôle crucial dans le développement des maladies chroniques et leur prise en charge.

« Cette étude prouve l'efficacité du cours de médecine culinaire pour renforcir la compréhension et la confiance des futures et futurs médecins en matière de nutrition », mentionne le professeur titulaire et responsable de cette étude, Michel Lucas du Département de médecine sociale et préventive. « Dans des sociétés où les maladies chroniques prolifèrent, il est primordial d'envisager une meilleure formation nutritionnelle avec plus de pragmatisme. » 

Le cursus du cours de médecine culinaire combine des cours théoriques dispensés par des expertes et experts de renommée mondiale avec des sessions pratiques à l'École hôtelière de la Capitale, dirigées par des chefs diplômées et diplômés, permettant aux étudiantes et étudiants de développer leurs compétences à la fois didactiques et techniques. Cette première mondiale souligne l'engagement de la Faculté de médecine envers la responsabilité sociale.

« Cette formation ouvre la voie à l’intégration d’une éducation nutritionnelle plus pragmatique et motivante dans la formation médicale, ce qui pourrait avoir un impact positif durable sur la santé et le bien-être de tous », renchérit le professeur Lucas. 

Pour plus d'informations sur cette étude et ses résultats, veuillez consulter l'article complet dans l'American Journal of Lifestyle Medicine (OnlineFirst, Supplemental Material).

La protéine en question, la PDGF-D, a été découverte il y a une dizaine d'années.

« Chez la souris, cette protéine est produite transitoirement dans le cerveau après un AVC par des cellules qui tapissent l'intérieur des vaisseaux sanguins, les cellules endothéliales. Le pic de production de cette protéine survient trois jours après l'AVC. La PDGF-D est aussi produite chez l'humain, mais sa fonction dans le cerveau n'était pas encore connue », précise le responsable de l'étude, Ayman ElAli, professeur à la Faculté de médecine de l'Université Laval et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec-Université Laval.

Les seuls récepteurs connus de la PDGF-D se trouvent sur des cellules, appelées péricytes, qui sont situées à l'interface entre les cellules nerveuses et les vaisseaux sanguins du cerveau. C'est ce qui a poussé les chercheurs a étudié le lien qui existait entre les péricytes et la PDGF-D.

« Les péricytes sont des cellules spécialisées qui jouent un rôle essentiel dans la régulation du débit sanguin cérébral et qui servent d'interface pour les échanges entre le sang et les cellules nerveuses, précise le professeur ElAli. On sait qu'un AVC peut provoquer la mort des péricytes ou perturber leur fonctionnement. »

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Jean Bélanger, doctorat honoris causa en administration

Jean Bélanger est président et chef de la direction de Premier Tech, une entreprise de Rivière-du-Loup spécialisée, entre autres, en automatisation et optimisation de chaînes d’emballage, et en assainissement des eaux usées et gestion de l’eau. Les multiples métiers et le leadership technologique qui caractérisent cette société lui ont acquis une renommée qui dépasse les frontières.

«Je suis très honoré de recevoir cette distinction, explique cet entrepreneur passionné et leader d’affaires. Elle vient reconnaître le parcours d’une équipe. C’est en équipe qu’on va plus loin. C’est un honneur d’équipe.»

En 36 ans chez Premier Tech, le récipiendaire s’est entouré de leaders de talent.

«L’élément dont je suis le plus fier, affirme-t-il, est d’avoir mis l’accent, dès le départ, sur l’humain. L’équipe de direction est constituée d’amis de longue date originaires, comme moi, du Bas-du-Fleuve. Ce sont des ingénieurs comme moi. Nous avons étudié ensemble à Polytechnique Montréal. Nos emplois d’été, nous les avons eus chez Premier Tech. Nous avons tout le temps parlé business. Dès le départ, nous nous sommes dit: On va remplacer le mot «employé» par «équipier». Avant que les termes d’inclusion, de durabilité, d’équité, de respect soient à la mode, nous en parlions dans notre entreprise.»

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Professeure au Département de chirurgie de la Faculté de médecine et directrice du Centre de recherche en organogénèse expérimentale de l'Université Laval, Lucie Germain met à profit son expertise à son laboratoire du Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval. Sa double formation, un baccalauréat en physique et un doctorat en médecine expérimentale, facilite sa collaboration avec scientifiques, ingénieurs de pratique et cliniciens.

La professeure Germain, qui mène une carrière scientifique active allant de la recherche fondamentale à la recherche clinique, figure parmi les grands scientifiques de la recherche médicale au Canada. Elle a développé une compétence exceptionnelle en génie tissulaire et se consacre à la caractérisation des cellules souches postnatales humaines ainsi qu'à la reconstruction d'organes in vitro afin de produire des substituts autologues pour le remplacement des organes endommagés. Grâce à ses découvertes, le Canada est un chef de file reconnu en médecine régénératrice.

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Un échange interculturel des plus appréciés

Lors de ce séjour, les participants et participantes ont eu la chance de s’immerger dans la culture autochtone et d’en apprendre davantage sur celle-ci grâce à diverses activités de partage et de témoignages. La cohorte étudiante a eu droit à un dîner traditionnel servi dans un shaputuan, lieu de rassemblement traditionnel. Pour plusieurs, il s’agissait d’un tout premier contact avec la culture innue et constituait une expérience unique et enrichissante. En plus de ce merveilleux repas, les étudiants et étudiantes ont pris part à une activité de partage avec les responsables du programme Tshinanu ainsi qu’avec des mères participantes au projet visant à accompagner les parents dans le développement de leurs compétences parentales. La cohorte étudiante ont pu mieux saisir les différentes réalités pouvant être rencontrées par les parents et les enjeux auxquels ils font face quotidiennement en tant que membre des Premières Nations.

Finalement, lors de la visite du tout nouveau centre de pédiatrie sociale, tous et toutes ont été sensibilisés à l’importance de bien connaître une culture et de s’intégrer complètement à la communauté à laquelle ils collaborent. Cette expérience, riche en émotions, a permis de comprendre l’importance de l’échange et de l’écoute afin d’éviter certains jugements de valeur à l'égard des communautés innues.

Les Mini-écoles dans les médias régionaux:

Table ronde à l’émission Boréale 138 avec trois participantes 

Entrevue radio avec le conseiller Premières Nations, Dr Henri Cyr, et l’étudiante et la co-préseidente des Mini-écoles, Roxane Côté

Segment au Téléjournal le parcours de l’étudiante innue de Equangit et membre du comité des Mini-écoles, Anaïs Malec
 

Apprentiss, le gestionnaire du Laboratoire d’anatomie de la Faculté de médecine, préconisera avec ce nouveau lot de nouveaux processus afin de diminuer l’empreinte écologique. Des sacs biodégradables ainsi que des pochettes de jute pour déposer les cendres des défunts et des défuntes seront dorénavant utilisés. Ces actions permettront une pérennité à la fosse.

Donnez son corps

La Faculté de médecine est présentement en campagne de sensibilisation auprès de la population au sujet du don de corps. Le don de corps est un don ultime, un héritage durable, qui permet à de nombreux étudiants et étudiantes de plusieurs programmes de formation en sciences de la santé d’obtenir une excellente formation sur l’anatomie humaine. 

Pour en savoir plus sur la procédure à suivre : Donnez à la Faculté - Donner son corps à la Faculté | Faculté de médecine | ULaval 

Entre 2017 et 2023, cette équipe a mené une enquête téléphonique qui leur a permis d'identifier 5631 personnes qui éprouvaient des problèmes respiratoires (toux, souffle court, respiration sifflante, production abondante de mucosités), mais qui n'avaient jamais reçu de diagnostic de maladies pulmonaires. Du nombre, 2857 personnes ont accepté de passer un test de spirométrie qui consiste à expulser le plus grand volume d'air possible en une seconde. Ce test a permis de déterminer que 595 de ces personnes, soit 21 % de la cohorte, souffraient d'asthme ou de MPOC.

« Il se peut qu'une partie de ces personnes n'ait pas consulté de médecins parce qu'elles jugeaient que les symptômes dont elles souffraient étaient des problèmes respiratoires banals. Il se peut aussi qu'une autre partie de ces personnes ait vu un médecin, mais comme il arrive trop souvent, on leur a prescrit un traitement sans avoir effectué de test confirmant le diagnostic d'asthme ou de MPOC », explique la professeure Andréanne Côté, qui est égaleme

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Un accueil chaleureux

Lors de leur arrivée, les étudiantes et les étudiants ont été chaleureusement accueillis par le maire de la Ville de Saint-Félicien, Luc Gibbons qui leur a adressé un mot de bienvenue officiel en les invitant à vivre les expériences qu’offre la région. Les étudiantes et étudiants ont notamment eu la chance de visiter, de façon privée, le Zoo de Saint-Félicien. Pour remercier les guides et les organisateurs de cette activité, la chorale a chanté des chansons pour leur témoigner leur reconnaissance.

Un public conquis

Les membres de la chorale ont eu la chance de discuter et d’échanger avec les personnes âgées à la fin de chacune de leurs prestations. Ces échanges, riches et valorisants, témoignent de l’impact positif que la chorale crée auprès des publics. Ce sont des expériences marquantes qui permettent de faire une différence auprès des personnes âgées, mais également auprès des étudiantes et des étudiants. 
Pour la première fois, la chorale a eu droit à une ovation de quelques minutes, ce qui a profondément touché tous les membres, d’autant plus que certains étudiantes et étudiants terminent leur cheminement du préclinique cette année. Une belle façon pour ces chanteurs et chanteuses de terminer leur année avec la chorale! 

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