La médecine sociale et préventive, l'expertise en santé des populations
Le Département de médecine sociale et préventive (DMSP) de la Faculté de médecine de l’Université Laval possède une vaste expertise multidisciplinaire dans le domaine de la santé des populations. Créé en 1971, le DMSP a joué un rôle majeur dans l’essor de la santé publique au Québec et au Canada.
Au point de vue facultaire, le DMSP offre une expertise dans le champ de la médecine préventive, de la sociologie de la santé, de l’épidémiologie, de la biostatistique, de l’organisation des services de santé, de la planification et de l’évaluation des programmes de santé publique, de la santé communautaire, de la santé des populations les plus vulnérables, de la santé des autochtones, de la santé internationale et de la santé au travail.
L’ouverture sur le monde a toujours fait partie des priorités du Département qui accueille de nombreux étudiants en provenance d’autres pays que le Canada.
Mission
Améliorer la santé des populations et promouvoir l’équité en santé par la formation et le développement de connaissances sur la santé, ses déterminants, les interventions et les politiques efficaces, en collaboration avec les professionnelles et professionnels de la santé, les chercheuses et chercheurs, les gestionnaires et les décisionnaires.
Vision
Être à l’avant-garde de la santé et donc favoriser l’émergence et le développement de formation, de recherche, d’intervention et de partage des connaissances, de façon à distinguer la contribution et le leadership de l’Université Laval dans ces domaines. En reconnaissant l’interconnexion entre la santé humaine et la santé de notre planète, le Département adhère à la vision de la santé planétaire, en accord avec l’engagement de l’Association des facultés de médecine du Canada. Dans cette optique, nous prônons une approche holistique, considérant que les multiples dimensions de la nature humaine sont inextricablement liées aux enjeux de santé et d’équité.
Valeurs
- Équité : promouvoir l’équité au sein de notre société
- Excellence : porter collectivement et à son plein potentiel la qualité des activités de formation, de recherche, d’intervention et de partage des connaissances du Département
- Inclusion : favoriser un milieu de vie ouvert, diversifié et accueillant en promouvant la réflexion interdisciplinaire, la collaboration, l’ouverture à la diversité humaine et le maillage entre les différents savoirs (Autochtones, expérientiels, professionnels et académiques)
- Intégrité : penser et agir conformément à des pratiques exemplaires, tout en évitant les conflits d’intérêts, afin de produire des savoirs, en accord avec des normes d’intégrité élevées.
Partenaires
Les professeurs du Département de médecine sociale et préventive fournissent une expertise à de nombreux organismes de santé publique québécois, canadiens et internationaux. Cette expertise se fait de manière ponctuelle ou dans le cadre d’un statut d’employé ou de médecin consultant.
Les principaux organismes concernés sont :
- Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale
- Direction de santé publique de Chaudière-Appalaches
- Direction régionale de santé publique de la Capitale-Nationale
- Institut national de santé publique du Québec
- Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec
- Santé Monde
50 ans d'histoire
Le Département de médecine sociale et préventive a célébré son jubilé tout récemment et en a profité pour souligner des réalisations importantes de son corps enseignant et professoral ainsi que de ses diplômés et diplômées.
En 50 ans d’histoire, le Département a influencé fortement l’évolution de la médecine communautaire et de la santé publique tant au Québec, qu’au Canada et dans l’ensemble de la francophonie. Le rayonnement et l’autorité maintenant dévolus à tant de ses diplômées et diplômés attestent de la qualité du travail accompli au cours des ans et restent du meilleur augure pour l’avenir. À l’Université même, le Département a souvent servi de milieu d’accueil permettant l’émergence de nouveaux groupes dont les plus connus deviendront le Département de médecine de famille, le Centre de coopération internationale en santé et développement et l’Unité de recherche en santé des populations.