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2,5 M$ pour favoriser une société plus inclusive

Atelier lors du Forum annuel Société inclusive

Société inclusive, une initiative de recherche participative dont le but consiste à favoriser la création d’environnements physiques et sociaux plus inclusifs pour les personnes ayant des incapacités, pourra compter sur l’appui de deux nouvelles fondations pour poursuivre sa mission. Une douzaine de projets de recherche participative sont financés annuellement grâce au généreux soutien de la Fondation Mirella et Lino Saputo ainsi que la Fondation Azrieli.

Les projets financés ont été présentés le 26 septembre dernier lors du Forum annuel de l’organisation. Ce grand rassemblement représente une occasion unique de découvrir les projets innovants et de renforcer les liens entre le milieu de la recherche, les besoins des organismes et les personnes au savoir expérientiel. Parmi les projets mis en lumière, mentionnons le programme d’accompagnement vers l’emploi par des pairs pour les personnes vivant avec la schizophrénie et les psychoses apparentées. Ce programme vise à réduire les obstacles rencontrés par ces personnes dans leur cheminement vers l’emploi. Un autre projet novateur permettra de développer des solutions permettant de faciliter l’utilisation des électroménagers à écran tactile, pour les personnes ayant une déficience visuelle. Un dernier exemple de recherche est de documenter les indicateurs de santé physique et mentale des personnes autistes vieillissantes afin d’identifier les facilitateurs et les obstacles à leur participation sociale.

Consultez la liste des projets financés depuis 2017.

La recherche participative est une méthode collaborative qui prend naissance dans les besoins et priorités des organismes à but non lucratif. Cette approche permet de cocréer des solutions à leurs défis en intégrant les savoirs universitaires professionnels et expérientiels. Société inclusive est codirigée par Philippe Archambault, professeur à l’École de physiothérapie et d’ergothérapie de l’Université McGill, et François Routhier, professeur à l’École des sciences de la réadaptation de l’Université Laval.

« La recherche participative permet de combler le fossé entre la théorie et la pratique, en intégrant les perspectives et les savoirs des communautés directement concernées. Nous offrons donc une approche inclusive qui valorise la cocréation de connaissances et favorise des solutions réellement adaptées aux besoins des personnes », explique François Routhier.

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