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Asthme et MPOC: de grands avantages à dépister les cas non diagnostiqués et à éduquer les patients

- GETTY IMAGES/PONY WANG

Trop de personnes souffrent, à leur insu, d'asthme ou de maladie pulmonaire obstructive chronique. Dépister ces cas et éduquer les patients au sujet de leur maladie améliore leur qualité de vie et réduit le recours aux services de santé

Dépister les cas non diagnostiqués d'asthme et de maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) et offrir aux patients un traitement incluant un volet éducatif pourrait améliorer la qualité de vie de ces malades tout en réduisant la facture des soins de santé. C'est ce que suggère une étude dont les résultats ont été publiés le 19 mai dans le New England Journal of Medicine par une équipe de recherche, dont font partie Louis-Philippe Boulet et Andréanne Côté, de la Faculté de médecine de l'Université Laval.

Entre 2017 et 2023, cette équipe a mené une enquête téléphonique qui leur a permis d'identifier 5631 personnes qui éprouvaient des problèmes respiratoires (toux, souffle court, respiration sifflante, production abondante de mucosités), mais qui n'avaient jamais reçu de diagnostic de maladies pulmonaires. Du nombre, 2857 personnes ont accepté de passer un test de spirométrie qui consiste à expulser le plus grand volume d'air possible en une seconde. Ce test a permis de déterminer que 595 de ces personnes, soit 21 % de la cohorte, souffraient d'asthme ou de MPOC.

« Il se peut qu'une partie de ces personnes n'ait pas consulté de médecins parce qu'elles jugeaient que les symptômes dont elles souffraient étaient des problèmes respiratoires banals. Il se peut aussi qu'une autre partie de ces personnes ait vu un médecin, mais comme il arrive trop souvent, on leur a prescrit un traitement sans avoir effectué de test confirmant le diagnostic d'asthme ou de MPOC », explique la professeure Andréanne Côté, qui est égaleme

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