Une vaste étude internationale a permis d’identifier de nouveaux gènes associés au risque de cancer du sein
Menée par le professeur Jacques Simard de l’Université Laval et le professeur Douglas Easton de l’Université de Cambridge, au Royaume-Uni, cette recherche a permis d’identifier de nouveaux gènes associés au risque de cancer du sein, qui pourraient éventuellement être inclus dans des tests permettant d’identifier les femmes présentant un risque accru.
Les tests génétiques actuels pour le cancer du sein ne prennent en compte que quelques gènes à haut risque, tels que BRCA1, BRCA2 et PALB2. Cependant, ces gènes n’expliquent qu’une minorité du risque génétique, ce qui suggère que d’autres gènes doivent encore être identifiés.
L’étude a permis d’identifier au moins quatre nouveaux gènes associés au risque de cancer du sein et a également démontré des évidences d’association pour plusieurs autres gènes. L’identification de ces nouveaux gènes contribuera à notre compréhension du risque génétique de cancer du sein. Ces nouvelles connaissances permettront d’améliorer la prédiction du risque en identifiant mieux les femmes présentant un risque plus élevé de la maladie. Par conséquent, les approches de dépistage du cancer du sein, de réduction du risque et de la prise en charge clinique s’en trouveront plus judicieuses.
La découverte de ces nouveaux gènes fournit également des informations cruciales sur les mécanismes biologiques qui sous-tendent le développement du cancer, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles cibles thérapeutiques.