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Des nanoparticules d'or dans le traitement des cataractes

gouttes oculaires
La professeure Élodie Boisselier tente de rendre les traitements des maladies oculaires plus efficaces en utilisant des nanoparticules d'or comme vecteurs pour livrer les médicaments dans l'œil.

Ce projet compte parmi les dix subventions attribuées récemment par les IRSC à des chercheurs de l'Université Laval

Le traitement post-chirurgical des cataractes est exigeant. Les patients doivent s’administrer dans l’œil, trois fois par jour pendant un mois, des gouttes anti-inflammatoires. Malheureusement, ces consignes sont loin d’être observées à la lettre par tous. Selon les spécialistes, l’observance serait plus grande si la fréquence à laquelle les patients doivent s’administrer ces gouttes était plus faible. Comment y arriver? Selon Élodie Boisselier, la solution pourrait venir des nanoparticules d’or.

La professeure de la Faculté de médecine et chercheuse au Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval tente de rendre les traitements des maladies oculaires plus efficaces en utilisant des nanoparticules d’or comme vecteurs pour livrer les médicaments dans l’œil. Ces composés présentent le grand avantage d’être hautement modulables, ce qui en multiplie les usages potentiels dans les domaines du diagnostic médical et de la thérapie. Selon la méthode de synthèse chimique adoptée, on peut en modifier la taille, la charge, la polarité ou la forme, et ainsi en moduler les propriétés.

La professeure Boisselier détient d’ailleurs un brevet pour une technologie permettant à un médicament ophtalmique d’adhérer à la muqueuse de l’œil grâce à des nanoparticules d’or ultrastables. « Cette nanotechnologie permet d’augmenter le temps de résidence, donc le temps d’action, du médicament à la surface de l’œil. On peut alors diminuer la fréquence d’administration des gouttes contenant le médicament », explique-t-elle.

« Cette nanotechnologie permet d’augmenter le temps de résidence, donc le temps d’action, du médicament à la surface de l’œil. On peut alors diminuer la fréquence d’administration des gouttes contenant le médicament. »

— Élodie Boisselier

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