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Deux bourses Banting et neuf bourses Vanier en 2024

Les boursières et les boursiers Banting et Vanier de l’Université Laval poursuivent des recherches dans une grande variété de domaines, soit la piétonnisation, la biologie moléculaire, les antifongiques, les populations d’ours noirs au Québec, la maladie de Parkinson, le diabète de type 2, la radiothérapie, le neurométabolisme, la douleur chronique, les biocarburants et les énergies renouvelables. - Getty Images

Onze chercheurs postdoctoraux et doctoraux de l’Université Laval obtiennent de prestigieuses bourses de recherche du gouvernement du Canada

Le 29 mai à Ottawa, le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, et le ministre de la Santé, Mark Holland, ont annoncé l’octroi de 70 bourses postdoctorales Banting et de 166 bourses d’études supérieures du Canada Vanier. Les premières s’élèvent à 70 000 $ par an pendant deux ans. Les secondes sont de 50 000 $ par an durant trois ans. Les étudiants-chercheurs de l’Université Laval récoltent deux bourses Banting ainsi que neuf bourses Vanier. Les candidats aux bourses Vanier devaient répondre à trois critères : l'excellence universitaire, le potentiel de recherche et les compétences en leadership. Les deux programmes couvrent la recherche en santé, en sciences humaines ainsi qu'en sciences naturelles et en génie. Dans les deux cas, le financement provient des trois conseils subventionnaires fédéraux : les Instituts de recherche en santé, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie, et le Conseil de recherches en sciences humaines.

Boursiers Banting

Marie-Pier Champagne
La doctorante en aménagement du territoire et développement régional Marie-Pier Champagne entreprendra en août son stage postdoctoral à la North Carolina State University, aux États-Unis. Son projet de recherche s’intéressera aux impacts économiques de la piétonnisation. « Les effets étudiés sont larges et couvrent, entre autres, les prix immobiliers (loyers), le phénomène d’embourgeoisement (gentrification), les décisions de localisation et la pérennité commerciale, explique-t-elle. L’originalité de ma recherche est l’analyse des politiques de mobilité active, qui sont peu documentées dans la littérature sur le sujet. »

Cette économiste de formation a eu la piqûre pour les sciences économiques en 4e secondaire. Au doctorat, elle s’est spécialisée sur les impacts du transport en commun sur le développement régional. Dans ces mêmes années, elle s’est sentie interpellée par la dualité entre les discours politiques, ou encore les « faits » rapportés dans certains médias, et les preuves empiriques présentées dans la littérature scientifique. « Ce que j’aime particulièrement de la recherche, dit-elle, c’est la possibilité d’apprendre tous les jours. J’aime aussi développer des modèles mathématiques et les appliquer empiriquement, afin d’en tirer des conclusions. »

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