Détail de la nouvelle

Et si la solution au cancer était en partie dans notre assiette?

Second texte lauréat du concours de vulgarisation scientifique du Centre de recherche sur le cancer de l'Université Laval

Le Centre de recherche sur le cancer de l’Université Laval a organisé en 2023 son premier concours de vulgarisation scientifique. ULaval nouvelles vous présente le fruit du travail des deux lauréates. Voici le texte de Naomie Linteau, étudiante à la maîtrise en médecine moléculaire, sous la supervision du professeur Jean-Philippe Lambert.

Le corps humain est composé de milliards de cellules contenant toutes le même code génétique. Ce code, l’ADN, est comme le texte d’un grand livre d’instructions assurant le bon fonctionnement des cellules. Pour savoir quelles régions de l’ADN utiliser, des marques y sont apposées, lues et retirées, un peu à la manière de signets permettant de mieux nous y retrouver. Ce sont des marques dites épigénétiques.

Ces marques épigénétiques peuvent être influencées par nos habitudes de vie, le stress, l’alimentation, etc. En effet, ce que nous mangeons offre à nos cellules divers nutriments essentiels à leur survie. Notamment, le métabolite acétyl-CoA, issu de la digestion, est nécessaire à la production d’une marque épigénétique bien précise : l’acétylation.

Les marques d’acétylation sont reconnues par des lecteurs épigénétiques afin de pouvoir appliquer les instructions de l’ADN qui y sont rattachées. Cependant, il arrive que les marques épigénétiques soient particulièrement mal posées et à des endroits inadéquats, pouvant donner aux cellules dérégulées des caractéristiques cancéreuses. Par exemple, trop d’acétylation sur des instructions favorisant la multiplication incontrôlée des cellules peut avantager la progression du cancer.

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