La Faculté souligne la fin des études médicales de 230 finissantes et finissants
C’est au terme de plusieurs années d’études que les 230 nouvelles et nouveaux médecins ont officiellement débuté leur pratique professionnelle. Étant donné que la cérémonie habituelle ne pouvait avoir lieu en présentiel, la Faculté de médecine de l’Université Laval ne pouvait passer sous silence un tel accomplissement. De ce nombre, 114 pratiqueront la médecine de famille et 116 exerceront dans une autre spécialité médicale des 54 reconnues par le Collège des médecins du Québec. Aussi, plus du tiers des résidents et résidentes réaliseront sous peu une formation complémentaire dont la durée varie de quelques mois à deux ans. Comme toujours, les lieux de pratique sont très variés : Alma, Amqui, Chicoutimi, Gaspé, Gatineau, Joliette, Princeville, Rimouski, Saint-Georges de Beauce, Trois-Rivières et bien sûr le secteur de la Capitale nationale.
Une page Web a été créée pour l’occasion le 19 juin et plusieurs messages y sont communiqués. Le doyen Julien Poitras a rappelé que les besoins de la société sont nombreux et les enjeux de société considérables.
« Votre investissement au niveau de votre pratique va être important à deux égards. Bien entendu les soins personnels que vous allez administrer à des patients qui ont besoin de vous, mais également tout l’investissement que vous allez pouvoir effectuer dans l’amélioration de notre système de santé, de notre réseau (…) Aidez-nous à renforcer notre réseau à faire en sorte qu’il soit plus résistant lors des prochaines pandémies ou des prochaines épreuves qui pourront se présenter. »
Il a de plus souligné que le Serment d’Hippocrate, qui a servi de texte fondateur de la déontologie médicale, est gravé sur la pierre des murs extérieurs du pavillon Ferdinand-Vandry à l’entrée est.
« Nous avons ici à l’entrée du pavillon le serment d’Hippocrate qui est gravé dans la pierre (…) Ce serment a jeté vraiment les bases de la médecine et ses fondements, particulièrement à l’égard de l’importance du lien entre le médecin et le patient en termes de loyauté et en termes d’intégrité. »
De son côté, la vice-doyenne aux études médicales postdoctorales, Marie Arsenault, a félicité tous les résidentes et les résidents finissants pour leur flexibilité en ces temps de pandémie :
« Je sais que plusieurs grilles de stage ont été bouleversées pour plusieurs à la fin de votre résidence et que votre aide était requise à certains endroits, mais sachez que votre contribution a été extrêmement utile et efficace. Tout le monde a grandement apprécié votre flexibilité. Je ne peux que vous en remercier et vous en féliciter! »
Elle a aussi transmis sa reconnaissance aux directions de programme et aux membres du corps enseignant, car toutes ces personnes ont contribué au succès de cette formation qui s’est échelonnée sur une longue période.
Le président du Collège des médecins du Québec, Mauril Gaudreault, a aussi transmis son message où il est question de compétence, d’écoute, de collaboration et de responsabilité, car...
« avoir un permis d’exercice de la médecine n’est pas un droit, c’est un privilège, un privilège qui s’accompagne de pouvoir, de devoirs et d’obligations. »
Il a aussi mentionné que la médecine s’exerce maintenant dans un monde de haute technologie et que de nouvelles pratiques sont expérimentées, comme la télémédecine. À ce sujet, il a rappelé l’importance de suivre un patient et de bien l’écouter, puisque le patient est le premier collaborateur. Le président a aussi récité le Serment professionnel du Collège des médecins du Québec, invitant ainsi les résidentes et les résidents, à le faire en même temps que lui et de se s’en imprégner.
La résidente Rébecca Bourgault en médecine de famille a livré un message de confiance envers toutes et tous ses collègues :
« Si nos années universitaires ont fait de nous des cliniciens confiants et responsables, elles nous ont surtout fait découvrir tout le plaisir et le bonheur de pratiquer la médecine! C’est cet amour sincère et cette reconnaissance envers notre profession qui me rendent si certaine que tout ira bien, peu importe les embûches et les défis qui se dresseront devant nous. »
La jeune médecin de famille a aussi promulgué quelques conseils pour une santé durable :
« Assurez-vous donc d’être bien entourés dans vos milieux respectifs, gardez vos amis et vos familles proches, revenez aux sources si vous vous écartez du chemin et surtout ayez du plaisir! Si vous continuez d’aimer et d’être passionnés par votre métier, je n’ai absolument aucun doute… que ça va bien aller. »
Le résident en psychiatrie, David Roy, a tenu à reconnaître l’appui remarquable qu’il a obtenu de ses enseignants pour mener ses projets à terme, notamment à la résidence où il a finalisé une formation parallèle en pédagogie des sciences de la santé.
« Grâce à ces gens [Yvon Garneau, Leila Skalli, Daniel Bordeleau, Evens Villeneuve et Sophie l’Heureux] et bien d’autres que je n’ai pu nommer, je débuterai ma pratique en juillet prochain […] Le jeune David assis sur la banquette de l’amphithéâtre 1811 dirait probablement : “Enfin, je peux voler de mes propres ailes!” Mais alors qu’une aventure s’achève, une nouvelle s’amorce et je réalise aujourd’hui que les patients, les résidents et la communauté ont plus que jamais de nouvelles choses à m’apprendre. »