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Issue d'interventions chirurgicales complexes: le volume de pratique des anesthésiologistes déterminant

intervention chirurgicale

Le volume d'intervention chirurgicales auxquelles participent les anesthésiologistes influence le risque de complications graves

Pour exceller dans un domaine chirurgical, les hôpitaux doivent « faire du volume », c’est-à-dire opérer beaucoup de patients. Les indicateurs de performance des hôpitaux qui se spécialisent dans certaines interventions chirurgicales en font foi. Jusqu’à présent, on a surtout attribué ces succès aux chirurgiens qui, comme des athlètes, doivent pratiquer régulièrement et intensivement pour performer. Une étude publiée le 17 mars dans le Journal of the American Medical Association Surgery montre que les chirurgiens ne sont pas seuls dans cette situation. Le volume d’interventions chirurgicales auxquelles participent les anesthésiologistes a également une incidence sur certains indicateurs de succès opératoire.

C’est le constat auquel arrive une équipe dont font partie le professeur Alexis Turgeon, de la Faculté de médecine et du Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval, et Julie Hallet, première auteure de l’étude, diplômée en médecine de l’Université Laval et maintenant professeure à l’Université de Toronto.

L’équipe a utilisé des données provenant de 8096 interventions chirurgicales pratiquées dans des hôpitaux ontariens, entre le début 2007 et la fin de 2018, sur des patients atteints de cancer gastro-intestinal. Ces interventions, qualifiées de complexes, ont été réalisées par des équipes comptant 842 anesthésiologistes. Ceux qui ont participé à au moins six interventions chirurgicales de ce type par année dans les deux années précédant une intervention donnée ont été classés dans le groupe « volume élevé ». Les indicateurs de succès de leurs interventions ont été comparés à ceux des anesthésiologistes participant à un plus faible volume d’opérations.

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