Le projet Dans ma peau, lancé par une étudiante en médecine, sensibilise les adolescents à la santé de la peau à travers des conférences dans les écoles
Naïla Bouadi avait 10 ans quand ses problèmes d’acné ont commencé et 22 ans quand un traitement sous prescription à l’isotrétinoïne les a réglés. Entre les deux, elle a cherché de l’information sur les réseaux sociaux, mis du citron sur son visage, écouté les mille et un conseils de ses parents et amis, de l’esthéticienne, de la vendeuse de cosmétiques, essayé une panoplie de produits qui lui ont parfois provoqué des réactions.
« L’adolescence est une période de grande vulnérabilité, ce qui fait en sorte qu’on veut croire qu’il y a une solution miracle, mais au final, on est juste plus exaspéré. On se rend compte que rien n’aide et on ne comprend pas pourquoi on ne peut pas avoir une belle peau comme celle des vedettes sur les affiches », lance l’étudiante en troisième année de médecine.
Consulter un spécialiste a changé sa vie. C’est d’ailleurs en sortant de chez un dermatologue, et en réalisant tout le temps perdu à chercher des solutions ailleurs et à dépenser de l’argent pour rien, que l’idée de son projet Dans ma peau lui est venue. Son objectif : lutter contre la désinformation et sensibiliser les adolescents à la santé de la peau.