Détail de la nouvelle

Se projeter dans une clinique médicale

  • Doctorat en médecine, Simulation
Jean-Philippe Bussières externe senior, François Ratté, responsable du cours de Démarche clinique 1 et vice-doyen adjoint site de Lévis, Sylvain Simard, développeur et Yacinthe Djedje Tabra, agent de soutien TI site Lévis.
Jean-Philippe Bussières externe senior, François Ratté, responsable du cours de Démarche clinique 1 et vice-doyen adjoint du site de formation de Lévis, Sylvain Simard, développeur et Yacinthe Djedje Tabra, agent de soutien TI site Lévis.

La réalité virtuelle s’invite dans la formation étudiante

Dans le cadre du cours de démarche clinique 1, déjà 200 étudiants et étudiantes ont eu la chance de vivre une expérience d’immersion avec la réalité virtuelle. Complémentaires aux méthodes pédagogiques classiques, les pratiques simulées deviennent un outil d’interaction numérique très avantageux pour s’exercer. Il suffit de porter le casque de réalité virtuelle sur la tête pour être complètement immergé dans une clinique médicale.

Cette technologie donne l’opportunité aux étudiants et étudiantes de mieux se préparer aux examens pratiques en se familiarisant avec le contexte de consultation médicale tout en développant des démarches diagnostiques réelles.

Le contexte de la simulation représente un échange réel entre le futur médecin et son patient fictif et sa patiente fictive. L’étudiant et l’étudiante devront passer trois différents cas de consultations médicales avec trois différents patients et patientes. L’objectif de ce parcours est de traiter l’information pour ensuite reconnaître le diagnostic du patient ou de la patiente. Par exemple, un cas peut être pulmonaire, l’autre cardiaque, etc. De plus, généralement, après le premier cas, l’utilisateur ou l’utilisatrice devient complètement autonome dans sa démarche.

La simulation en salle d’examen est composée de trois étapes : le questionnaire (une série de questions concernant les habitudes de vies, les antécédents, les conditions de vie, etc.), l’examen physique (des outils sont à la disposition des mains virtuelles pour prendre le pouls, pour vérifier les battements de cœur, pour sculpter, pour manipuler, etc.) et l’investigation (radiographie, bilan sanguin, etc.)

« Un des nombreux avantages de la réalité virtuelle est la capacité d’être plusieurs étudiants et étudiantes dans une salle, et ce, tout en simulant comme s’ils étaient seuls. Cette technologie permet à l’utilisateur de se téléporter (dans la salle d’examen, devant le patient, dans la salle d’attente, etc.) tout en restant sur place, en pivotant ou en déplaçant que par petit pas. » — Laurie Couture, étudiante de 3e année au doctorat de médecine et présidente du Regroupement des étudiants en médecine de l’Université Laval.