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Trois stratégies pour vaincre la dépression

  • Source : Manon Plante, ULaval nouvelles
  • Pour une communauté en santé
Crédit photo : Getty images / kieferpix

À l’occasion de la Semaine de la prévention du suicide du 2 au 8 février, l’atelier «Réactiver sa vie» offre des conseils pour cesser de broyer du noir

Vous ne souriez plus ou n’avez plus envie de voir vos proches ? Des pensées négatives vous hantent continuellement ? Vous êtes peut-être en dépression. « La dépression doit être distinguée de l’humeur dépressive », souligne d’entrée de jeu Mylène Bussières, psychologue et conseillère spécialisée pour les personnes étudiantes en situation de handicap au Centre d’aide aux étudiants. « Après un deuil ou une rupture amoureuse, c’est normal d’avoir une humeur dépressive. Par contre, la dépression est une maladie qui doit être traitée. La dépression, c’est une tristesse qui conduit à l’inactivité, qui, elle, mène à la déprime. Il s’agit d’un cercle vicieux, mais c’est possible de s’en sortir », affirme-t-elle.

La psychologue proposera d’ailleurs trois stratégies pour vaincre la dépression dans l’atelier « Réactiver sa vie » qu’elle animera le 5 février. Cet atelier en ligne, ouvert à la communauté étudiante, est l’une des nombreuses activités organisées par le comité du Réseau sentinelles dans le cadre de la Semaine de la prévention du suicide. Ce comité est composé de membres issus du Centre d’aide aux étudiants, de Mon équilibre ULaval, de la Direction santé et mieux-être au travail, du Bureau de la vie étudiante et de l’Association du personnel administratif et professionnel de l’Université Laval.

Dans son atelier, Mylène Bussières approfondira, tout d’abord, les facteurs qui influencent l’humeur.

« Une situation particulière, comme une perte ou un conflit, peut affecter l’humeur. Les pensées négatives récurrentes et certains comportements, comme le retrait social ou une diminution de l’hygiène personnelle, ont aussi une influence. La physiologie et les émotions qui nous habitent expliquent également des variations de l’humeur. Tous ces facteurs sont associés au développement et au maintien de la dépression et sont interreliés. Par exemple, l’issue d’une situation aura un effet sur notre comportement, qui lui induira des pensées ou des émotions », résume-t-elle, tout en alléguant que nous pouvons avoir un certain contrôle sur notre humeur, notamment en modifiant notre comportement, nos pensées ou une situation qui nous perturbe.

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