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Un pas de plus vers un test rapide pour les infections urinaires

La bactérie E. coli est l'une des principales causes des infections urinaires chez l'humain. Sur l'image, des bactéries E. coli (en rose) attachées à la vessie (en bleu) d'une souris sont attaquées par des leucocytes (en jaune). Crédit photo : Valerie O’Brien, Matthew Joens, Scott J. Hultgren, James A.J. Fitzpatrick, Washington University, St. Louis

Le test développé par l'équipe d'Arnaud Droit permet de connaître en moins de quatre heures l'identité et l'abondance de la bactérie responsable d'une infection urinaire

Présentement, il faut patienter entre 24 et 48 heures avant d'obtenir le résultat du test qui permet d'identifier la bactérie responsable d'une infection urinaire. Dans l'intervalle, pour ne pas laisser les victimes de ces infections à leurs malheurs – on parle ici de vives sensations de brûlure et de lourdeur abdominales et pelviennes accompagnées d'une incessante envie d'uriner –, les médecins leur prescrivent, à l'aveugle, un antibiotique à large spectre, en espérant que la chance soit de leur côté.

« Non seulement cette façon de faire risque de ne pas être efficace contre l'agent pathogène, mais elle est connue pour favoriser l'émergence de souches bactériennes résistantes aux antibiotiques », fait valoir Arnaud Droit, professeur à la Faculté de médecine de l'Université Laval et chercheur au Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval.

Depuis quelques années, le professeur Droit et son équipe travaillent à la mise au point d'un test qui permettrait de connaître plus rapidement l'identité de la bactérie responsable d'une infection urinaire et, conséquemment, de prescrire sans délai l'antibiotique approprié. Leur approche, décrite dans un article qui vient de paraître dans la revue Molecular & Cellular Proteomics, combine la protéomique et l'intelligence artificielle.

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