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Un second marqueur pour améliorer le dépistage du cancer de la prostate

Cette image prise au microscope montre la structure glandulaire de la prostate. Chez les hommes en bonne santé, les cellules de la prostate secrètent du citrate qui se retrouve dans le liquide séminal. Dans les cellules cancéreuses, la sécrétion de citrate diminue de 10 à 100 fois, ce qui en ferait un marqueur très intéressant pour le cancer de la prostate, estime le professeur Étienne Audet-Walsh. Crédit photo : Endolysosome

Le marqueur présentement utilisé pour dépister ce cancer produit beaucoup de faux positifs. Un marqueur oublié, le citrate, permettrait de remédier à ce problème, avancent des chercheurs de l'Université Laval.

Les personnalités publiques qui invitent tous les hommes à se faire tester pour le cancer de la prostate sont bien intentionnées, mais sont-elles bien avisées ? La question se pose, entre autres parce que le test présentement utilisé pour dépister cette maladie laisse croire à une proportion appréciable d'hommes qu'ils sont atteints de ce cancer alors que ce n'est pas le cas.

Le manque de spécificité de ce test a d'ailleurs conduit une équipe de chercheurs de l'Université Laval, dirigée par Étienne Audet-Walsh, à publier, au cours des derniers mois, deux articles scientifiques dans lesquels ils plaident en faveur du recours à un deuxième marqueur, le citrate, pour améliorer le dépistage du cancer de la prostate.

Rappelons que le test présentement utilisé pour dépister le cancer mesure la concentration de l'antigène prostatique spécifique (APS). « Il s'agit d'une protéine produite exclusivement par des cellules de la prostate, qu'elles soient saines ou cancéreuses. Lorsque le niveau de l'APS dépasse 4 ng/ml de sang, on estime qu'un cancer de la prostate pourrait être présent », rappelle le professeur Audet-Walsh, qui est rattaché à la Faculté de médecine de l'Université Laval et au Centre de recherche du CHU de Québec – Université Laval.

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