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Une aide à l'écriture manuscrite pour les enfants ayant des difficultés motrices

prototype aide écriture manuscrite
Elle s’appelle Josie. Cette enfant d’âge scolaire a des problèmes perceptivo-moteurs. Elle a testé le prototype d’aide à l’écriture mis au point par Gabrielle Lemire et ses collaborateurs.

Une équipe d’étudiantes en génie mécanique et en ergothérapie, encadrée par trois professeurs et un professionnel de recherche, termine deuxième à un concours international d’ingénierie de la réadaptation

Gabrielle Lemire est inscrite au doctorat en génie mécanique. À la mi-septembre, elle a fait une présentation virtuelle de son projet de recherche devant le jury du RESNA Student Design Challenge. Pour l’originalité de sa proposition, la qualité de sa conception et son utilité, l’étudiante a obtenu la deuxième place à ce concours annuel de la Rehabilitation Engineering and Assistive Technology Society of North America.

Le RESNA Student Design Challenge met en valeur des technologies d’assistance à la fois créatives et innovantes qui aident les personnes en situation de handicap à fonctionner de façon plus indépendante. Le prototype présenté par l’étudiante consistait en une aide à l’écriture manuscrite pour les enfants ayant des difficultés motrices.

« Mon projet s’inscrit dans la suite de mon mémoire de maîtrise, explique la doctorante. À l’origine, mon projet était purement mécanique. Il ne comportait que des amortisseurs mécaniques passifs. Avec mes collaborateurs, je développe maintenant une version active du dispositif qui comprendra deux moteurs électriques pour reproduire le même comportement que les amortisseurs mécaniques de la version passive. On pourra ainsi ajuster le niveau d’amortissement en fonction des besoins de l’utilisateur à l’aide de capteurs et d’algorithmes intelligents. »

Durant son projet de maîtrise, Gabrielle Lemire a travaillé au sein d’une équipe interdisciplinaire avec Alexandre Campeau-Lecours et Thierry Laliberté, respectivement professeur et professionnel de recherche au Département de génie mécanique. L’équipe comprenait également deux étudiantes en ergothérapie, Marie-Philippe Paquet et Marie-Hélène Demers, aujourd'hui à la maîtrise, ainsi que Véronique Flamand et Katia Turcot, respectivement professeures en ergothérapie et en kinésiologie. Ces sept personnes sont membres du Centre interdisciplinaire de recherche en réadaptation et intégration sociale (CIRRIS).

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